Unbandeau à plumes ou un boa peuvent ajouter une touche supplémentaire de glamour. Pour une tenue plus décontractée, essayez de porter quelque chose de fluide et de couleurs vives. Une jupe fleurie ou un chemisier paysan serait parfait. accessoirisez avec des perles colorées, des bracelets et des foulards.
Auprogramme : 9h au City Park : concours de Lancer franc et 10h basket 3vs3. 10h : Randonnée pédestre de 7km 12h : Pique-nique sorti de sac 14h30 : Course à trottinettes et concours de pétanque. 19h : Spectacle suivi à 20h30 d'un repas dansant par Jeanine André et animé par Gérard Dupont. Menu 18€ : Moules marinières ou Anguillons / Confit de canard ou Cochon de
Coifféd'un chapeau de paille, il nous embarque dans son voyage, sa quête d'identité et de libertés. Immigrant aux yeux de certains, aventurier aux yeux des autres John Henry mène sa vie. Inspiré des grands classiques américains, " Searching for John " nous plonge dans l'univers décadent d'un cow-boy seul au monde. Entre manipulation d'objets, marionnettes et équilibre,
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Onportera une robe, sous le genou avec des chaussures à petit talon, un chapeau de paille sur la tête. Pour la robe le col jabot sera un plus, mais en plein été, on se simplifiera la vie et on allègera la tenue. Look guinguette et look champêtre : quelles différences ?
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Chapeaude paille porté au temps des guinguettes; Titre noble de l’auteur des Malheurs de Sophie; Ne pas se plier à la volonté d’autrui; Pays voisin de l’Erythrée et de l’Ethiopie ; Petit brigand, souvent dit de manière affectueuse; Pièce de moteur qui peut être de distribution; Se dit d’un objet convenant à tous les modèles; Après avoir terminé cette grille, vous pouvez
Lesarchives par sujet : musique de chambre avec trio osmose Du /00/1e16 au //099. Si vous êtes venu à la soirée Jazzons Brassens du groupe Entre-Nous ou à la soirée Adrien Marco Trio, vous commencez à connaître Maxime Ivachtchenko. Cette fois, il revient pour nous faire écouter du bon vieux jazz comme on aime ! Repas à partir de 19h sur réservation uniquement. Concert
Nousvous proposons dans la rubrique chapeau de paille ét de la nuque et des oreilles. Les chapeaux de paille sont une excellente barrière contre les UV et ils sont légers à porter. De tout temps, le chapeau de paille a été fabriqué de la main de l'homme avant son industrialisation car la matière première était accessible partout. Lire la suite Il y a 178 articles. Trier par
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Retour au menu Retour à la rubrique feuilletons Écoute ou téléchargement CommentairesBiographie ou informations+++ Chapitre Suivant +++ Chapitre précédentTexte ou Biographie de l'auteurEugénie GrandetPartie 4Au lieu de sortir par la porte de la salle qui donnait sous la voûte, Grandet fit la cérémonie de passer par le couloir qui séparait la salle de la cuisine. Une porte battante garnie d'un grand carreau de verre ovale fermait ce couloir du côté de l'escalier afin de tempérer le froid qui s'y engouffrait. Mais en hiver la brise n'en sifflait pas moins par là très rudement, et, malgré les bourrelets mis aux portes de la salle, à peine la chaleur s'y maintenait-elle à un degré convenable. Nanon alla verrouiller la grande porte, ferma la salle, et détacha dans l'écurie un chien-loup dont la voix était cassée comme s'il avait une laryngite. Cet animal d'une notable férocité ne connaissait que Nanon. Ces deux créatures champêtres s'entendaient. Quand Charles vit les murs jaunâtres et enfumés de la cage où l'escalier à rampe vermoulue tremblait sous le pas pesant de son oncle, son dégrisement alla rinforzando. Il se croyait dans un juchoir à poules. Sa tante et sa cousine, vers lesquelles il se retourna pour interroger leurs figures, étaient si bien façonnées à cet escalier, que, ne devinant pas la cause de son étonnement, elles le prirent pour une expression amicale, et y répondirent par un sourire agréable qui le désespéra. - Que diable mon père m'envoie-t-il faire ici ? se disait-il. Arrivé sur le premier palier, il aperçut trois portes peintes en rouge étrusque et sans chambranles, des portes perdues dans la muraille poudreuse et garnies de bandes en fer boulonnées, apparentes, terminées en façon de flammes comme l'était à chaque bout la longue entrée de la de ces portes qui se trouvait en haut de l'escalier et qui donnait entrée dans la pièce située au-dessus de la cuisine, était évidemment murée. On n'y pénétrait en effet que par la chambre de Grandet, à qui cette pièce servait de cabinet. L'unique croisée d'où elle tirait son jour était défendue sur la cour par d'énormes barreaux en fer grillagés. Personne, pas même madame Grandet, n'avait la permission d'y venir, le bonhomme voulait y rester seul comme un alchimiste à son fourneau. Là, sans doute, quelque cachette avait été très habilement pratiquée, là s'emmagasinaient les titres de propriété, là pendaient les balances à peser les louis, là se faisaient nuitamment et en secret les quittances, les reçus, les calculs ; de manière que les gens d'affaires, voyant toujours Grandet prêt à tout, pouvaient imaginer qu'il avait à ses ordres une fée ou un démon. Là, sans doute, quand Nanon ronflait à ébranler les planchers, quand le chien-loup veillait et bâillait dans la cour, quand madame et mademoiselle Grandet étaient bien endormies, venait le vieux tonnelier choyer, caresser, couver, cuver, cercler son or. Les murs étaient épais, les contrevents discrets. Lui seul avait la clef de ce laboratoire, où, dit-on, il consultait des plans sur lesquels ses arbres à fruits étaient désignés et où il chiffrait ses produits à un provin, à une bourrées de la chambre d'Eugénie faisait face à cette porte murée. Puis, au bout du palier, était l'appartement des deux époux qui occupaient tout le devant de la maison. Madame Grandet avait une chambre contiguë à celle d'Eugénie, chez qui l'on entrait par une porte vitrée. La chambre du maître était séparée de celle de sa femme par une cloison, et du mystérieux cabinet par un gros mur. Le père Grandet avait logé son neveu au second étage, dans la haute mansarde située au-dessus de sa chambre, de manière à pouvoir l'entendre, s'il lui prenait fantaisie d'aller et de venir. Quand Eugénie et sa mère arrivèrent au milieu du palier, elles se donnèrent le baiser du soir ; puis, après avoir dit à Charles quelques mots d'adieu, froids sur les lèvres, mais certes chaleureux au coeur de la fille, elles rentrèrent dans leurs Vous voilà chez vous, mon neveu, dit le père Grandet à Charles en lui ouvrant sa porte. Si vous aviez besoin de sortir, vous appelleriez Nanon. Sans elle, votre serviteurs ! le chien vous mangerait sans vous dire un seul mot. Dormez bien. Bonsoir. Ha ! ha ces dames vous ont fait du feu, reprit-il. En ce moment la grande Nanon apparut, armée d'une bassinoire. - En voilà bien d'une autre ! dit monsieur Grandet. Prenez-vous mon neveu pour une femme en couches ? Veux-tu bien remporter ta braise, Mais, monsieur, les draps sont humides, et ce monsieur est vraiment mignon comme une Allons, va, puisque tu l'as dans la tête, dit Grandet en la poussant par les épaules, mais prends garde de mettre le feu. Puis l'avare descendit en grommelant de vagues demeura pantois au milieu de ses avoir jeté les yeux sur les murs d'une chambre en mansarde tendue de ce papier jaune à bouquets de fleurs qui tapisse les guinguettes, sur une cheminée en pierre de liais cannelée dont le seul aspect donnait froid, sur des chaises de bois jaune garnies en canne vernissée et qui semblaient avoir plus de quatre angles, sur une table de nuit ouverte dans laquelle aurait pu tenir un petit sergent de voltigeurs, sur le maigre tapis de lisière placé au bas d'un lit à ciel dont les pentes en drap tremblaient comme si elles allaient tomber, achevées par les vers, il regarda sérieusement la grande Nanon et lui dit - Ah çà ! ma chère enfant, suis-je bien chez monsieur Grandet, l'ancien maire de Saumur, frère de monsieur Grandet de Paris ?- Oui, monsieur, chez un ben aimable, un ben doux, un ben parfait monsieur. Faut-il que je vous aide à défaire vos malles ?- Ma foi, je le veux bien, mon vieux troupier !N'avez-vous pas servi dans les marins de la garde impériale ?- Oh ! oh ! oh ! oh ! dit Nanon, quoi que c'est que ça, les marins de la garde ?C'est-y salé ? Ça va-t-il sur l'eau ?- Tenez, cherchez ma robe de chambre qui est dans cette valise. En voici la fut tout émerveillée de voir une robe de chambre en soie verte à fleurs d'or et à dessins Vous allez mettre ça pour vous coucher, Sainte-Vierge ! le beau devant d'autel que ça ferait pour la paroisse. Mais, mon cher mignon monsieur, donnez donc ça à l'église, vous sauverez votre âme, tandis que ça vous la fera “Nanon fut tout émerperdre. Oh ! que vous êtes donc veillée de voir une robe gentil comme ça, je vais appeler mademoiselle pour qu'elle vous Allons, Nanon, puisque Nanon il y a, voulez-vous vous taire ! Laissez-moi coucher, j'arrangerai mes affaires demain ; et si ma robe vous plaît tant, vous sauverez votre âme. Je suis trop bon chrétien pour vous la refuser en m'en allant, et vous pourrez en faire ce que vous resta plantée sur ses pieds, contemplant Charles, sans pouvoir ajouter foi à ses Me donner ce bel atour ! dit-elle en s'en rêve déjà, ce monsieur. Bonsoir, Qu'est-ce que je suis venu faire ici ? se dit Charles en s'endormant. Mon père n'est pas un niais, mon voyage doit avoir un but. Psch ! à demain les affaires sérieuses, disait je ne sais quelle ganache Sainte-Vierge ! qu'il est gentil, mon cousin, se dit Eugénie en interrompant ses prières qui ce soir-là ne furent pas Grandet n'eut aucune pensée en se entendait, par la porte de communication qui se trouvait au milieu de la cloison, l'avare se promenant de long en long dans sa chambre. Semblable à toutes les femmes timides, elle avait étudié le caractère de son seigneur. De même que la mouette prévoit l'orage, elle avait, à d'imperceptibles signes, pressenti la tempête intérieure qui agitait Grandet, et, pour employer l'expression dont elle se servait, elle faisait alors la regardait la porte intérieurement doublée en tôle qu'il avait fait mettre à son cabinet, et se disait - Quelle idée bizarre a eue mon frère de me léguer son enfant ? Jolie succession ! Je n'ai pas vingt écus à donner. Mais qu'est-ce que vingt écus pour ce mirliflor qui lorgnait mon baromètre comme s'il avait voulu en faire du feu ?En songeant aux conséquences de ce testament de douleur, Grandet était peut-être plus agité que ne l'était son frère au moment où il le J'aurais cette robe d'or ?... disait Nanon qui s'endormit habillée de son devant d'autel, rêvant de fleurs, de tabis, de damas, pour la première fois de sa vie, comme Eugénie rêva d' la pure et monotone vie des jeunes filles, il vient une heure délicieuse où le soleil leur épanche ses rayons dans l'âme, où la fleur leur exprime des pensées, où les palpitations du coeur communiquent au cerveau leur chaude fécondance, et fondent les idées en un vague désir ; jour d'innocente mélancolie et de suaves joyeusetés ! Quand les enfants commencent à voir, ils sourient ; quand une fille entrevoit le sentiment dans la nature, elle sourit comme elle souriait enfant. Si la lumière est le premier amour de la vie, l'amour n'est-il pas la lumière du coeur ? Le moment de voir clair aux choses d'ici-bas était arrivé pour Eugénie. Matinale comme toutes les filles de province, elle se leva de bonne heure, fit sa prière, et commença l'oeuvre de sa toilette, occupation qui désormais allait avoir un sens. Elle lissa d'abord ses cheveux châtains, tordit leurs grosses nattes au-dessus de sa tête avec le plus grand soin, en évitant que les cheveux ne s'échappassent de leurs tresses, et introduisit dans sa coiffure une symétrie qui rehaussa la timide candeur de son visage, en accordant la simplicité des accessoires à la naïveté des lignes. En se levant plusieurs fois les mains dans de l'eau pure qui lui durcissait et rougissait la peau, elle regarda ses beaux bras ronds, et se demanda ce que faisait son cousin pour avoir les mains si mollement blanches, les ongles si bien façonnés. Elle mit des bas neufs et ses plus jolis souliers. Elle se laça droit, sans passer d'oeillets. Enfin souhaitant, pour la première fois de sa vie, de paraître à son avantage, elle connut le bonheur d'avoir une robe fraîche, bien faite, et qui la rendait attrayante. Quand sa toilette fut achevée, elle entendit sonner l'horloge de la paroisse, et s'étonna de ne compter que sept heures. Le désir d'avoir tout le temps nécessaire pour se bien habiller l'avait fait lever trop tôt. Ignorant l'art de remanier dix fois une boucle de cheveux et d'en étudier l'effet, Eugénie se croisa bonnement les bras, s'assit à sa fenêtre, contempla la cour, le jardin étroit et les hautes terrasses qui le dominaient ; vue mélancolique, bornée, mais qui n'était pas dépourvue des mystérieuses beautés particulières aux endroits solitaires ou à la nature inculte. Auprès de la cuisine se trouvait un puits entouré d'une margelle, et à poulie maintenue dans une branche de fer courbée, qu'embrassait une vigne aux pampres flétris, rougis, brouis par la saison. De là, le tortueux sarment gagnait le mur, s'y attachait, courait le long de la maison et finissait sur un bûcher où le bois était rangé avec autant d'exactitude que peuvent l'être les livres d'un bibliophile. Le pavé de la cour offrait ces teintes noirâtres produites avec le temps par les mousses, par les herbes, par le défaut de mouvement. Les murs épais présentaient leur chemise verte, ondée de longues traces brunes. Enfin les huit marches qui régnaient au fond de la cour et menaient à la porte du jardin étaient disjointes et ensevelies sous de hautes plantes comme le tombeau d'un chevalier enterré par sa veuve au temps des croisades. Au-dessus d'une assise de pierres toutes rongées s'élevait une grille de bois pourri, à moitié tombée de vétusté, mais à laquelle se mariaient à leur gré des plantes grimpantes. De chaque côté de la porte à claire-voie s'avançaient les rameaux tortus de deux pommiers rabougris. Trois allées parallèles, sablées et séparées par des carrés dont les terres étaient maintenues au moyen d'une bordure en buis, composaient ce jardin que, terminait, au bas de la terrasse, un couvert de tilleuls. A un bout, des framboisiers ; à l'autre, un immense noyer qui inclinait ses branches jusque sur le cabinet du tonnelier. Un jour pur et le beau soleil des automnes naturels aux rives de la Loire commençaient à dissiper le glacis imprimé par la nuit aux pittoresques objets, aux murs, aux plantes qui meublaient ce jardin et la cour. Eugénie trouva des charmes tout nouveaux dans l'aspect de ces choses, auparavant si ordinaires pour elle. Mille pensées confuses naissaient dans son âme, et y croissaient à mesure que croissaient au-dehors les rayons du soleil. Elle eut enfin ce mouvement de plaisir vague, inexplicable, qui enveloppe l'être moral, comme un nuage envelopperait l'être réflexions s'accordaient avec les détails de ce singulier paysage, et les harmonies de son coeur firent alliance avec les harmonies de la nature. Quand le soleil atteignit un pan de mur, d'où tombaient les Cheveux de Vénus aux feuilles épaisses à couleurs changeantes comme la gorge des pigeons, de célestes rayons d'espérance illuminèrent l'avenir pour Eugénie, qui désormais se plut à regarder ce pan de mur, ses fleurs pâles, ses clochettes bleues et ses herbes fanées, auxquelles se mêla un souvenir gracieux comme ceux de l'enfance. Le bruit que chaque feuille produisait dans cette cour sonore, en se détachant de son rameau, donnait une réponse aux secrètes interrogations de la jeune fille, qui serait restée là, pendant toute la journée, sans s'apercevoir de la fuite des heures. Puis vinrent de tumultueux mouvements d'âme. Elle se leva brusquement, se mit devant son miroir, et s'y regarda comme un auteur de bonne foi contemple son oeuvre pour se critiquer, et se dire des injures à Je ne suis pas assez belle pour lui. Telle était la pensée d'Eugénie, pensée humble et fertile en souffrances. La pauvre fille ne se rendait pas justice ; mais la modestie, ou mieux la crainte, est une des premières vertus de l'amour. Eugénie appartenait bien à ce type d'enfants fortement constitués, comme ils le sont dans la petite bourgeoisie, et dont les beautés paraissent vulgaires ; mais si elle ressemblait à Vénus de Milo, ses formes étaient ennoblies par cette suavité du sentiment chrétien qui purifie la femme et lui donne une distinction inconnue aux sculpteurs anciens. Elle avait une tête énorme, le front masculin mais délicat du Jupiter de Phidias, et des yeux gris auxquels sa chaste vie, en s'y portant tout entière, imprimait une lumière traits de son visage rond, jadis frais et rose, avaient été grossis par une petite vérole assez clémente pour n'y point laisser de traces, mais qui avait détruit le velouté de la peau, néanmoins si douce et si fine encore que le pur baiser de sa mère y traçait passagèrement une marque rouge. Son nez était un peu trop fort, mais il s'harmonisais avec une bouche d'un rouge de minium, dont les lèvres à mille raies étaient pleines d'amour et de bonté. Le col avait une rondeur parfaite. Le corsage bombé, soigneusement voilé, attirait le regard et faisait rêver ; il manquait sans doute un peu de la grâce due à la toilette ; mais, pour les connaisseurs, la non-flexibilité de cette haute taille devait être un charme. Eugénie, grande et forte, n'avait donc rien du joli qui plaît aux masses ; mais elle était belle de cette beauté si facile à reconnaître, et dont s'éprennent seulement les peintre qui cherche ici-bas un type à la céleste pureté de Marie, qui demande à toute la nature féminine ces yeux modestement fiers devinés par Raphaël, ces lignes vierges souvent dues aux hasards de la conception, mais qu'une vie chrétienne et pudique peut seule conserver ou faire acquérir ; ce peintre, amoureux d'un si rare modèle, eût trouvé tout à coup dans le visage d'Eugénie la noblesse innée qui s'ignore ; il eût vu sous un front calme un monde d'amour ; et, dans la coupe des yeux, dans l'habitude des paupières, le je ne sais quoi traits, les contours de sa tête que l'expression du plaisir n'avait jamais ni altérés ni fatigués, ressemblaient aux lignes d'horizon si doucement tranchées dans le lointain des lacs tranquilles. Cette physionomie calme, colorée, bordée de lueur comme une jolie fleur éclose, reposait l'âme, communiquait le charme de la conscience qui s'y reflétait, et commandait le regard. Eugénie était encore sur la rive de la vie où fleurissent les illusions enfantines, où se cueillent les marguerites avec des délices plus tard inconnues. Aussi se dit-elle en se mirant, sans savoir encore ce qu'était l'amour - Je suis trop laide, il ne fera pas attention à elle ouvrit la porte de sa chambre qui donnait sur l'escalier, et tendit le cou pour écouter les bruits de la maison. - Il ne se lève pas, pensa-t-elle en entendant la tousserie matinale de Nanon, et la bonne fille allant, venant, balayant la salle, allumant son feu, enchaînant le chien et parlant à ses bêtes dans l'écurie. Aussitôt Eugénie descendit et courut à Nanon qui trayait la Nanon, ma bonne Nanon, fais donc de la crème pour le café de mon Mais, mademoiselle, il aurait fallu s'y prendre hier, dit Nanon qui partit d'un gros éclat de rire. Je ne peux pas faire de la crème. Votre cousin est mignon, mignon, mais vraiment mignon. Vous ne l'avez pas vu dans sa chambrelouque de soie et d'or. Je l'ai vu, porte du linge fin comme celui du surplis à monsieur le Nanon, fais-nous donc de la Et qui me donnera du bois pour le four, et de la farine, et du beurre ? dit Nanon laquelle en sa qualité de premier ministre de Grandet prenait parfois une importance énorme aux yeux d'Eugénie et de sa mère. Faut-il pas le voler, cet homme, pour fêter votre cousin ?Demandez-lui du beurre, de la farine, du bois, il est votre père, il peut vous en donner. Tenez, le voilà qui descend pour voir aux provisions...Eugénie se sauva dans le jardin, tout épouvantée en entendant trembler l'escalier sous le pas de son éprouvait déjà les effets de cette profonde pudeur et de cette conscience particulière de notre bonheur qui nous fait croire, non sans raison peut-être, que nos pensées sont gravées sur notre front et sautent aux yeux d'autrui. En s'apercevant enfin du froid dénûment de la maison paternelle, la pauvre fille concevait une sorte de dépit de ne pouvoir la mettre en harmonie avec l'élégance de son cousin. Elle éprouva un besoin passionné de faire quelque chose pour lui quoi ? elle n'en savait rien. Naïve et vraie, elle se laissait aller à sa nature angélique sans se défier ni de ses impressions, ni de ses sentiments. Le seul aspect de son cousin avait éveillé chez elle les penchants naturels de la femme, et ils durent se déployer d'autant plus vivement, qu'ayant atteint sa vingt-troisième année, elle se trouvait dans la plénitude de son intelligence et de ses désirs. Pour la première fois, elle eut dans le coeur de la terreur à l'aspect de son père, vit en lui le maître de son sort, et se crut coupable d'une faute en lui taisant quelques pensées. Elle se mit à marcher à pas précipités en s'étonnant de respirer un air plus pur, de sentir les rayons du soleil plus vivifiants, et d'y puiser une chaleur morale, une vie nouvelle. Pendant qu'elle cherchait un artifice pour obtenir la galette, il s'élevait entre la Grande Nanon et Grandet une de ces querelles aussi rares entre eux que le sont les hirondelles en hiver. Muni de ses clefs, le bonhomme était venu pour mesurer les vivres nécessaires à la consommation de la Reste-t-il du pain d'hier ? dit-il à Pas une miette, prit un gros pain rond, bien enfariné, moulé dans un de ces paniers plats qui servent à boulanger en Anjou, et il allait le couper, quand Nanon lui dit - Nous sommes cinq, aujourd'hui, C'est vrai, répondit Grandet, mais ton pain pèse six livres, il en restera. D'ailleurs, ces jeunes gens de Paris, tu verras que ça ne mange point de Ça mangera donc de la frippe, dit Anjou, la flippe, mot du lexique populaire, exprime l'accompagnement du pain, depuis le beurre étendu sur la tartine, frippe vulgaire, jusqu'aux confitures d'alleberge, la plus distinguée des frippes ; et tous ceux qui, dans leur enfance, ont léché la frippe et laissé le pain, comprendront la portée de cette Non, répondit Grandet, ça ne mange ni frippe, ni pain. Ils sont quasiment comme des filles à après avoir parcimonieusement ordonné le menu quotidien, le bonhomme allait se diriger vers son fruitier, en fermant néanmoins les armoires de sa dépense, lorsque Nanon l'arrêta pour lui dire - Monsieur, donnez-moi donc alors de la farine et du beurre, je ferai une galette aux Ne vas-tu pas mettre la maison au pillage à cause de mon neveu ?- Je ne pensais pas plus à votre neveu qu'à votre chien, pas plus que vous n'y pensez vous-même. Ne voilà-t-il pas que vous ne m'avez aveint que six morceaux de sucre, m'en faut Ha çà, Nanon, je ne t'ai jamais vue comme qui te passe donc par la tête ? Es-tu la maîtresse ici ? Tu n'auras que six morceaux de Eh bien, votre neveu, avec quoi donc qu'il sucrera son café ?- Avec deux morceaux, je m'en passerai, Vous vous passerez de sucre, à votre âge ! j'aimerais mieux vous en acheter de ma Mêle-toi de ce qui te la baisse du prix, le sucre était toujours, aux yeux du tonnelier, la plus précieuse des denrées coloniales, il valait toujours six francs la livre, pour de le ménager, prise sous l'Empire, était devenue la plus indélébile de ses habitudes. Toutes les femmes, même la plus niaise, savent ruser pour arriver à leurs fins, Nanon abandonna la question du sucre pour obtenir la Mademoiselle, cria-t-elle par la croisée, est-ce pas que vous voulez de la galette ?- Non, non, répondit Allons, Nanon, dit Grandet en entendant la voix de sa fille, tiens. Il ouvrit la mette où était la farine, lui en donna une mesure, et ajouta quelques onces de beurre au morceau qu'il avait déjà Il faudra du bois pour chauffer le four, dit l'implacable Eh bien, tu en prendras à ta suffisance, répondit-il mélancoliquement, mais alors tu nous feras une tarte aux fruits, et tu nous cuiras au four tout le dîner ; par ainsi, tu n'allumeras pas deux Quien ! s'écria Nanon, vous n'avez pas besoin de me le dire. Grandet jeta sur son fidèle ministre un coup d'oeil presque Mademoiselle, cria la cuisinière, nous aurons une galette. Le père Grandet revint chargé de ses fruits, et en rangea une première assiettée sur la table de la cuisine. - Voyez donc, monsieur, lui dit Nanon, les jolies bottes qu'a votre neveu. Quel cuir, et qui sent bon. Avec quoi que ça se nettoie donc ? Faut-il y mettre de votre cirage à l' Nanon, je crois que l'oeuf gâterait ce cuir-là. D'ailleurs, dis-lui que tu ne connais point la manière de cirer le maroquin, oui, c'est du maroquin, il achètera lui même à Saumur et t'apportera de quoi illustrer ses bottes. J'ai entendu dire qu'on fourre du sucre dans leur cirage pour le rendre C'est donc bon à manger, dit la servante en ponant les bottes à son nez. Tiens, tiens, elles sentent l'eau de Cologne de madame. Ah ! c'est-il Drôle ! dit le maître, tu trouves drôle de mettre à des bottes plus d'argent que n'en vaut celui qui les Monsieur, dit-elle au second voyage de son maître qui avait fermé le fruitier, est-ce que vous ne mettrez pas une ou deux fois le pot-au-feu par semaine à cause de votre... ?- Faudra que j'aille à la Pas du tout ; tu nous feras du bouillon de volaille, les fermiers ne t'en laisseront pas chômer. Mais je vais dire à Cornoiller de me tuer des corbeaux. Ce gibier-là donne le meilleur bouillon de la C'est-y vrai, monsieur, que ça mange les morts ?- Tu es bête, Nanon ! ils mangent, comme tout le monde, ce qu'ils trouvent. Est-ce que nous ne vivons pas des morts ? Qu'est-ce donc que les successions ? Le père Grandet, n'ayant plus d'ordre à donner, tira sa montre ; et, voyant qu'il pouvait encore disposer d'une demi-heure avant le déjeuner, il prit son chapeau, vint embrasser sa fille, et lui dit - Veux-tu te promener au bord de la Loire sur mes prairies ? j'ai quelque chose à y alla mettre son chapeau de paille cousue, doublé de taffetas rose ; puis, le père et la fille descendirent la rue tortueuse jusqu'à la Où dévallez-vous donc si matin ? dit le notaire Cruchot qui rencontra Voir quelque chose, répondit le bonhomme sans être la dupe de la promenade matinale de son le père Grandet allait voir quelque chose, le notaire savait par expérience qu'il y avait toujours quelque chose à gagner avec lui. Donc il l' Venez, Cruchot ? dit Grandet au notaire. Vous êtes de mes amis, je vais vous démontrer comme quoi c'est une bêtise de planter des peupliers dans de bonnes terres...- Vous comptez donc pour rien les soixante mille francs que vous avez palpés pour ceux qui étaient dans vos prairies de la Loire, dit maître Cruchot en ouvrant des yeux hébétés. Avez-vous eu du bonheur ?... Couper vos arbres au moment où l'on manquait de bois blanc à Nantes, et les vendre trente francs !Eugénie écoutait sans savoir qu'elle touchait au moment le plus solennel de sa vie, et que le notaire allait faire prononcer sur elle un arrêt paternel et était arrivé aux magnifiques prairies qu'il possédait au bord de la Loire, et où trente ouvriers s'occupaient à déblayer, combler, niveler les emplacements autrefois pris par les Maître Cruchot, voyez ce qu'un peuplier prend de terrain, dit-il au notaire. Jean, cria-t-il à un ouvrier, me... me... mesure avec ta toise dans tou... tou... tous les sens ?- Quatre fois huit pieds, répondit l'ouvrier après avoir Trente-deux pieds de perte, dit Grandet à Cruchot. J'avais sur cette ligne trois cents peupliers, pas vrai ? Or... trois ce... ce... ce... cent fois trente-d...eux pie... pieds me man... man... man... mangeaient cinq... cinq cents de foin ; ajoutez deux fois autant sur les côtés, quinze cents ; les rangées du milieu autant. Alors, mé... mé... mettons mille bottes de Eh bien, dit Cruchot pour aider son ami, mille bottes de ce foin-là valent environ six cents Di... di... dites dou... ou... ouze cents à cause des trois à quatre cents francs de regain . Eh bien, ca... ca... ca... calculez ce que que que dou... ouze cents francs par an pen... pen... pendant quarante ans do... donnent a...a... avec les in... in... intérêts com... com... composés que que que vouous Va pour soixante mille francs, dit le Je le veux bien ! ça ne ne ne fera que que que soixante mille francs. Eh ! bien, reprit le vigneron sans bégayer, deux mille peupliers de quarante ans ne me donneraient pas cinquante mille francs. Il y a perte. J'ai trouvé ça, moi, dit Grandet en se dressant sur ses reprit-il, tu combleras les trous, excepté du côté de la Loire, où tu planteras les peupliers que j'ai les mettant dans la rivière, ils se nourriront aux frais du gouvernement, ajouta-t-il en se tournant vers Cruchot et imprimant à la loupe de son nez un léger mouvement qui valait le plus ironique des Cela est clair les peupliers ne doivent se planter que sur les terres maigres, dit Cruchot stupéfait par les calculs de O-u-, monsieur, répondit ironiquement le qui regardait le sublime paysage de la Loire sans écouter les calculs de son père, prêta bientôt l'oreille aux discours de Cruchot en l'entendant dire à son client - Hé bien, vous avez fait venir un gendre de Paris, il n'est question que de votre neveu dans tout Saumur. Je vais bientôt avoir un contrat à dresser, père Vous... ou... vous êtes so... so... orti de bo... bonne heure poocur me dire ça, reprit Grandet en accompagnant cette réflexion d'un mouvement de sa loupe. Hé bien, mon vieux camaaaarade, je serai franc, et je vous dirai ce que vooous voooulez sa savoir. J'aimerais mieux, voyez-vooous, je... jeter ma fi... fi fille dans la Loire que de la dooonner à son cououousin vous pou...pou... ouvez aaannoncer ça. Mais non, laissez jaaser le le mon... InLibroVeritas Retour à la rubrique feuilletons Retour au menu
08/08/2018 à 1650, Mis à jour le 08/08/2018 à 1533 Accessoire indémodable, le chapeau de paille revient en force cet été et s’impose comme le couvre-chef phare de la saison pour les célébrités. 1/15 Bella Hadid © Instagram 2/15 Emily Ratajkowski © Instagram 3/15 Emily Ratajkowski © Instagram 4/15 Emily Ratajkowski © Bestimage 5/15 Charlotte McKinney © Bestimage 6/15 Elodie Fontan © Getty 7/15 Nabilla © Instagram 8/15 Alessandra Ambrosio © Getty 9/15 Jennifer Lopez © Instagram 10/15 Kendall Jenner © Instagram 11/15 Kourtney Kardashian © Instagram 12/15 Madonna © Bestimage 13/15 Margot Robbie © Bestimage 14/15 Sienna Miller © Bestimage 15/15 Justin Bieber © Sipa Calotte haute ou arrondie, bords plus ou moins larges cet été, le chapeau de paille s’invite sur la tête des célébrités, quelle que soit sa forme. Depuis le début de la saison estivale et les premiers rayons de soleil, les stars ont été nombreuses à succomber à ce couvre-chef très classique, qui pourtant connaît un vrai revival ces derniers temps. Associé à une petite robe de plage pour Alessandra Ambrosio ou orné de plumes sur la tête de Madonna, il donne une touche estivale et décontractée à n’importe quelle tenue. Si les femmes sont les premières à avoir craqué pour cet accessoire ultra-tendance, Justin Bieber a rapidement suivi l’exemple. Comme Kendall Jenner ou encore Kourtney Kardashian, le jeune chanteur ne lâche plus son chapeau, surtout lorsqu'il va à la lire aussi People Style quand les stars dégainent leurs plus beaux maillots de bain La suite après cette publicité Jacquemus, créateur aduléCe retour en force du chapeau de paille est en partie du au créateur Simon Porte Jacquemus , jeune prodige particulièrement en vogue ces dernières années. Encore inconnu du grand public il y a quelques temps, ce styliste de 28 ans originaire de Provence s’est fait une place aux côtés des plus grands grâce à sa marque éponyme, devenue la griffe chouchou de toutes les célébrités. Notamment Emily Ratajkowski, qui ne jure plus que par ses créations. La suite après cette publicité C'est lors de son défilé printemps-été 2017, intitulé Les Santons de Provence», que Jacquemus dévoile son premier chapeau de paille. Un modèle sobre, plat et féminin, qui a rapidement séduit la jolie Kendal Jenner. L'année suivante, pour son défilé printemps-été 2018 baptisé La Bomba», le créateur imagine une version XXL qui devient immédiatement un indispensable pour les stars et les it-girls. De Bella Hadid à Nabilla en passant par Emily Ratajkowski , toutes s’arrachent ce modèle extra-large qui se suffit à lui-même. Et les hommes ne sont pas en reste puisque le 25 juin dernier, le jeune créateur a dévoilé une version masculine revisitée pour son premier défilé homme, Le Gadjo». Contenus sponsorisés Personnalités Sur le même sujet
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chapeau de paille porte au temps des guinguette