Lamour n'est pas tout fait, il se fait (Jean-Michel Martin) Le secret du bonheur (Jean-Paul II) Ô Dieu d'amour (Sören Kierkegaard) Nous ne dĂ©pendons pas de toujours mais d'encore (HervĂ© Bazin) Il faut apprendre Ă  aimer (Friedrich Nietzsche) Se laisser aimer (Mgr Jean-Guy Hamelin) Aime-Moi, tel que tu es (Henri Caffarel) Aimer son conjoint. Mon amour Épicureet le bonheur. 5 articles publiĂ© le 23 janvier 2014. Une pluie fine s’abat sur la CorrĂšze. Depuis Brive, la route traverse de belles contrĂ©es oĂč la nature est encore souveraine. Peu Cheznous, tout est fait maison, mĂȘme les sauces. Notre chef revisite les plats traditionnels de la cuisine française, toujours agrĂ©mentĂ©s de lĂ©gumes de saison, participant ainsi Ă  l’équilibre de votre alimentation. 1. 2. 3. NOS TEMOIGNAGES. Un restaurant trĂšs sympal’ambiance agrĂ©able, conviviale et dĂ©contractĂ© ! Cuisine française trĂšs bonne Casn°1: Vanessa , 31 ans, maman solo, a un petit garçon qui a une "phobie scolaire", il a des maux de ventre avant d'aller Ă  l'Ă©cole.Elle ne sait pas comment enseigner, instruire Ă  la maison. T out ce qu'elle sait, c'est que l'Ă©cole est un problĂšme.. Cas n°2: A cause du Coronavirus, AngĂ©lique garde son enfant Ă  la maison et ne sait pas quoi faire. 1 Citations sur le bonheur et l’action. Le bonheur est le rĂ©sultat de l’action juste. ~ SvĂąmi PrajnĂąnpad. Le bonheur ne vient pas Ă  ceux qui l’attendent assis. ~ Baden-Powell. Le bonheur n’est pas une chose toute faite ; il AmĂ©liorerle sommeil. Marcher pieds nus aide Ă  faire baisser le niveau de cortisol prĂ©sent dans notre corps. Or, le cortisol est l’hormone du stress. En le rĂ©duisant, nous sommes donc plus dĂ©tendus pour aller nous coucher, et parvenons Ă  mieux dormir. Il y a de multiples occasions de marcher pieds nus dans une journĂ©e. Nousavons fait appel aux services du Bonheur est dans la PoĂȘle pour notre mariage et nous avons Ă©tĂ© ravis du personnel, professionnel et trĂšs sympathique, attentif Ă  la tenue du planning qu'on leur avait donnĂ© et trĂšs agrĂ©able avec nous et Commandezen ligne chez ICI LE BONHEUR EST FAIT MAISON Ă  Crossac. Disponible en Click & Collect ou livraison. Consommer local, c'est facile ! Profitez de la livraison offerte dĂšs 50 € d'achat (voir conditions) Aide. Une question ? Besoin d’aide ? Foire Aux Questions. Trouvez des rĂ©ponses rapidement en visitant notre Foire aux Questions. 0 800 800 181 Autravail comme Ă  la maison, le bonheur est aussi dĂ©licat Ă  dĂ©finir qu’à quantifier. Au fait, chez Wojo on ne fait pas qu’écrire ! Location bureaux . Bureaux fermĂ©s de 2 Ă  200 postes personnalisables, accĂšs sĂ©curisĂ© 24/7. Contrat flexible. RĂ©server en ligne. DĂ©couvrir. Coworking Ă  la carte. 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Certaines personnes spĂ©cialisĂ©es dans les plantes affirment que certaines plantes, plus que d’autres, ont la capacitĂ© de promouvoir les Ă©nergies et de nous donner une sensation de bien-ĂȘtre tous les jours. Pour cela, elles doivent ĂȘtre vivantes, c’est-Ă -dire qu’elles doivent ĂȘtre placĂ©es dans un pot de fleurs et que nous devons en prendre soin. Une fois cela dit, nous allons vous rĂ©vĂ©ler les 13 meilleures plantes pour avoir des Ă©nergies positives. Le romarin Pixabay Le romarin est une plante qui dĂ©tient de nombreuses propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales qui s’utilisent depuis l’AntiquitĂ© dans diffĂ©rentes cultures. Le parfum de la plante est suffisant pour amĂ©liorer l’atmosphĂšre de votre maison, amĂ©liorer la mĂ©moire, et apporter la paix intĂ©rieure. Conservez-le dans un endroit qui a des couleurs vives et une tempĂ©rature fraĂźche. Le jasmin Pixabay / Plantes Ă©nergies positives Le jasmin est plantĂ© principalement pour ses belles fleurs et est apprĂ©ciĂ© comme plante d’intĂ©rieur. La plante attire l’énergie positive et a un arĂŽme trĂšs agrĂ©able qui peut apaiser les tensions et stimuler l’énergie. Le jasmin apportera toutes sortes d’énergies positives si vous la placez Ă  l’intĂ©rieur prĂšs d’une fenĂȘtre orientĂ©e plein sud. Il existe de nombreuses variĂ©tĂ©s de jasmin pour la maison
 La lavande Pixabay La lavande est Ă©galement connue pour apporter le bonheur et la dĂ©tente dans la vie d’une personne. Elle doit ĂȘtre conservĂ©e dans un endroit oĂč vous pouvez la sentir souvent afin d’obtenir les meilleurs effets. Le bambou Pixabay Le bambou est tendance pour dĂ©corer les intĂ©rieurs car il donne un aspect trĂšs sophistiquĂ© Ă  l’intĂ©rieur et permet d’attirer les bonnes Ă©nergies. Le bambou est en relation avec l’épanouissement et l’eau, il l’apporte puretĂ©, transparence et vie. Avoir cette plante chez nous nous apporte une sensation de bien-ĂȘtre, de tranquillitĂ©, et Ă©loigne l’envie. C’est aussi un porte-bonheur pour la santĂ© et la vie amoureuse. C’est une plante qui demande peu d’entretien. Vous pouvez le garder dans n’importe quel coin de votre piĂšce avec un Ă©clairage doux ou trĂšs faible. Assurez-vous Ă©galement de le maintenir immergĂ© dans un peu d’eau. Cette plante a longtemps Ă©tĂ© utilisĂ©e comme symbole de richesse et de bonne fortune. Le nombre de tiges dĂ©termine ses propriĂ©tĂ©s 2 pour l’amour3 pour le bonheur5 pour la santĂ©8 pour la richesse et l’abondance9 pour la chance. Sauge Pixabay / Plantes Ă©nergies positives La sauge a des propriĂ©tĂ©s nettoyantes extraordinaires qui aident Ă  Ă©liminer les Ă©motions nĂ©gatives comme la peur et la colĂšre. La plante stimule le flux d’énergie positive et est trĂšs bĂ©nĂ©fique en raison de ses nombreuses qualitĂ©s mĂ©dicinales. Elle doit ĂȘtre placĂ©e sur des zones sĂšches Ă  faible humiditĂ©. Les orchidĂ©es Une autre plante bien connue pour apporter de l’énergie positive Ă  la maison est l’orchidĂ©e Les orchidĂ©es sont Ă©galement associĂ©es Ă  la virilitĂ© et Ă  la fertilitĂ©, ce qui les rendent parfaites pour les couples fraichement mariĂ©s. Les plantes ont besoin d’une humiditĂ© lĂ©gĂšre et d’un faible entretien. Et son parfum agrĂ©able peut mettre les gens de bonne humeur Ă  la maison. La menthe poivrĂ©e En plus d’ĂȘtre une plante qui a beaucoup de bienfaits pour la santĂ©, la menthe poivrĂ©e s’utilise Ă©galement pour se protĂ©ger de l’envie des autres personnes. La menthe poivrĂ©e est une plante du bien-ĂȘtre et, selon une croyance populaire, celui qui en a chez lui attire la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique. Le Lis de paix Le spathiphyllum Pixabay / Plantes Ă©nergies positives Le lis de paix aide un peu Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de l’air dans votre maison. Certaines personnes pensent aussi qu’elle profite Ă©galement Ă  la santĂ© en rĂ©duisant les risques d’asthme et de maux de tĂȘte. De plus, les plantes sont dĂ©coratives. La menthe Pixabay La menthe est une plante qui dispose de beaucoup de propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales. Avoir cette plante Ă  la maison n’est pas seulement une bonne nouvelle pour votre santĂ©, mais aussi pour votre esprit car elle attire les vibrations positives dans toutes les piĂšces oĂč elle se trouve. On dit que la menthe combat les mauvaises vibrations et aide Ă  lutter contre l’insomnie. Elle aide Ă©galement Ă  amĂ©liorer la communication au sein du foyer. Le thym Pixabay Le thym est une plante connue depuis l’AntiquitĂ©, qui s’utilise pour Ă©liminer les mauvaises vibrations. Cette plante est considĂ©rĂ©e comme purificatrice car elle combat les mauvaises Ă©nergies, elle Ă©viterait les cauchemars et renforcerait l’estime de soi. L’avoir Ă  la maison vous assure une protection de tout le logement et de ceux qui y vivent. L’eucalyptus Cette plante aurait la capacitĂ© de combattre et d’éloigner les mauvaises vibrations, qui sont introduites dans la maison par la venue de personnes envieuses ou mal intentionnĂ©es. Il est recommandĂ© de la placer dans les commerces ou les bureaux, car c’est une plante qui attire la est idĂ©ale pour amĂ©liorer le sommeil et libĂ©rer les espaces des Ă©nergies pesantes. Les chrysanthĂšmes Pixabay Les chrysanthĂšmes sont connus pour leur beautĂ© et pour apporter une sensation de bien-ĂȘtre dans la maison. Cette plante attire bonheur et bonne humeur, il est donc recommandĂ© de la placer dans les endroits oĂč il peut y avoir beaucoup de tensions, ou de discussions. Les chrysanthĂšmes sont liĂ©s Ă  la relaxation. L’aloe vera Pixabay Laloe vera a des propriĂ©tĂ©s curatives Ă©tonnantes. Cette plante est Ă©galement connue pour sa capacitĂ© Ă  rendre l’atmosphĂšre plus agrĂ©able et Ă  purifier un peu l’air. Par consĂ©quent, si vous la conservez dans votre salon ou votre chambre, elle peut un peu amĂ©liorer l’air que vous respirez. Elle est utilisĂ©e dans les rituels contre la mauvaise fortune et l’envie, et ce serait l’une des plus efficaces pour combattre les mauvaises vibrations. Elle est connue pour attirer la prospĂ©ritĂ© et les bonnes Ă©nergies dans tous les lieux oĂč elle se trouve. Selon une croyance populaire, si l’aloĂšs pousse, c’est qu’elle attire la bonne fortune. Si elle meurt, c’est qu’elle a absorbĂ© les mauvais Ă©nergies et a protĂ©gĂ© la maison. RĂ©sumĂ© La preuve du concept de la vie aprĂšs la mort se trouve dans la multitude de cas enregistrĂ©s des expĂ©riences d’une vie antĂ©rieure. Dans tous les tĂ©moignages recueillis de renaissance, il se trouve qu’il y a un dĂ©calage de temps entre la mort d’une personne et sa prochaine naissance sur terre. Donc, oĂč une personne va t’elle aprĂšs sa mort jusqu’à sa renaissance sur terre? Y-a-t-il un seul endroit ou y-a-t-il une variĂ©tĂ© d’endroits diffĂ©rents? Si cela est le cas, quels sont les facteurs qui dĂ©terminent oĂč une personne ira t’elle aprĂšs la mort? Dans cet article, on traite ce sujet et prĂ©sente ces rĂ©ponses et d’autres questions posĂ©es aussi. Ces rĂ©ponses sont obtenues Ă  travers d’une recherche spirituelle conduite par des aspirants spirituels de La Fondation de Recherche de la Science Spirituelle » SSRF avec un sixiĂšme sens une perception extra sensorielle trĂšs hautement dĂ©veloppĂ©. Note Afin de mieux comprendre cet article, il est recommandĂ© de lire l’article sur les trois composants basiques subtils Sattva, Raja et Tama. Table des matiĂšres1. Qu’advient t’il de l’existence de la personne aprĂšs sa mort dans l’ au-delĂ ?2. Les diffĂ©rents plans d’existence dans l’univers, monde Les caractĂ©ristiques des sept rĂ©gions Les rĂ©gions positives d’existence et la renaissance sur L’importance du Niveau de la terre4. Les caractĂ©ristiques des diffĂ©rentes rĂ©gions de l’enfer5. Les mouvements entre les rĂ©gions subtiles d’existences6. Les diffĂ©rents attributs qui ont des consĂ©quences sur la destination aprĂšs la L’importance de l’état mental au moment de la Le type d’actions qui nous fait tomber dans la rĂ©gion de l’enfer7. Qu’arrive-t-il pour les cas de suicide?8. Pourquoi y a-t-il un dĂ©calage entre deux naissances?9. Conclusion 1. Qu’advient t’il de l’existence de la personne aprĂšs sa mort dans l’ au-delĂ ? La recherche spirituelle a rĂ©vĂ©lĂ© que l’homme est constituĂ© de ces quatre corps basique Le corps physique Le corps mental Le corps intellectuel L’ego subtil Le schĂ©ma en dessous reprĂ©sente la composition d’un ĂȘtre humain. Quand une personne meurt son corps physique cesse d’exister. Pourtant le reste de son existence ou sa conscience continue. Une personne moins le corps physique est appelĂ© le corps subtil linga-deha et comprend le corps mental, le corps intellectuel et l’ego subtil. Le corps subtil va alors vers un des 13 plans d’existence autre que celui du plan de la Terre. 2. Les diffĂ©rents plans d’existence dans l’univers, monde subtil. Il y a 14 plans d’existence dans l’univers dont sept sont des rĂ©gions positives et les sept autres sont des rĂ©gions nĂ©gatives. Les sept rĂ©gions nĂ©gatives sont gĂ©nĂ©ralement connues comme l’Enfer Patal. Il y a de nombreuses sous-rĂ©gions Ă  l’intĂ©rieur de ces mĂȘmes rĂ©gions d’existence. Les sept rĂ©gions positives Saptaloka, ou les sept rĂ©gions positives, est occupĂ© principalement par des ĂȘtres vivants et des corps subtils faisant des actions droites et sont engagĂ©s Ă  faire une pratique spirituelle en fonction d’un chemin positif. En citant un chemin positif, on fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’orientation de la pratique spirituelle vers la rĂ©alisation de Dieu, le but ultime de la croissance spirituelle. La rĂ©gion de la terre est le seul niveau physique dans l’univers et aussi la premiĂšre rĂ©gion positive dans la hiĂ©rarchie des rĂ©gions positives dans l’univers. Les sept rĂ©gions nĂ©gatives Ces rĂ©gions sont occupĂ©es, pour la plupart, par des corps subtils qui ont fait de mauvaises actions et sont engagĂ©s dans une pratique spirituelle dans une voie nĂ©gative. Par une voie nĂ©gative, on veut dire que l’orientation de la pratique spirituelle est d’obtenir des pouvoirs spirituels des pouvoirs surnaturels. Ce pouvoir spirituel est principalement utilisĂ© pour exercer le contrĂŽle sur les autres ou pour un objectif nĂ©gatif. Ainsi tous les corps subtils qui vont dans une des rĂ©gions de l’enfer, en vertu de leurs mauvaises intentions deviennent des fantĂŽmes. Reportez-vous Ă  l’article sur “Qu’est-ce qu’un fantĂŽme”? Les sous-rĂ©gions dans l’enfer Narak Chaque rĂ©gion dans l’enfer Patal ont une sous-rĂ©gion qu’on appelle Narak. Par exemple, la premiĂšre rĂ©gion de l’enfer aura Ă  l’intĂ©rieure une sous-rĂ©gion appelĂ© le premier Narak. Narak est rĂ©servĂ© pour les pires fantĂŽmes dĂ©mons, Ă©nergies nĂ©gatives etc. de l’enfer. Les fantĂŽmes dĂ©mons, Ă©nergies nĂ©gatives etc. occupant le premier Narak endurent une punition plus sĂ©vĂšre et d’une plus longue durĂ©e que ceux occupant la premiĂšre rĂ©gion de l’enfer. Le schĂ©ma en dessous montre les 14 rĂ©gions d’existence dans l’univers. Note Par souci de simplicitĂ©, bien que nous ayons montrĂ© les plans d’existence les uns sur les autres dans ce schĂ©ma, ils sont en rĂ©alitĂ© autour de nous dans toutes les directions. C’est juste que la Terre Ă©tant le plan physiquement visible, alors que les autres plans sont progressivement de plus en plus subtils et donc invisibles Ă  l’oeil nu. En fait, diffĂ©rentes personnes, bien que vivant sur le plan terrestre, Ă©prouvent des pensĂ©es et des Ă©motions correspondant aux diffĂ©rents plans d’existence selon leur niveau ou leurs pensĂ©es spirituelles. Par exemple, les saints, c’est-Ă -dire les personnes spirituellement Ă©voluĂ©es au-delĂ  du niveau spirituel de 70%, mĂšnent une existence correspondant aux plans positifs de l’existence du Ciel et au-delĂ . En revanche, une personne qui planifie une escroquerie expĂ©rimente des pensĂ©es correspondant au 1er plan de l’Enfer, l’une planifiant un acte visant Ă  nuire aux autres, au 2Ăšme plan de l’Enfer et ainsi de suite. Une personne qui planifie un meurtre expĂ©rimente des pensĂ©es correspondant au 7Ăšme plan de l’Enfer. Cependant, aucun plan d’existence ne peut ĂȘtre expĂ©rimentĂ© simultanĂ©ment, c’est-Ă -dire qu’une personne ne peut pas expĂ©rimenter des pensĂ©es correspondant Ă  deux plans diffĂ©rents, par ex. Ciel et MahĂąrlok. Bhuvaloka pour ĂȘtre prĂ©cis est une rĂ©gion qui n’est pas vraiment une rĂ©gion positive. Nous l’avons cependant reprĂ©sentĂ© comme un niveau positif car les corps subtils de cette rĂ©gion ont encore une chance de renaĂźtre sur terre et de progresser spirituellement. Une fois qu’un corps subtil rĂ©gresse dans une des rĂ©gions de l’enfer, alors il y’a une rare possibilitĂ© qu’il renaisse sur terre et qu’il progresse vers Dieu. Une explication sur les couleurs du schĂ©ma La terre est reprĂ©sentĂ©e de couleur rouge car il reprĂ©sente l’action Composants basiques subtils Raja, puisque c’est le seul plan oĂč nous avons un corps physique. Le paradis est dĂ©peint en rose, ce qui reprĂ©sente une abondance de bonheur. Le Jaune reprĂ©sente la connaissance spirituelle et une augmentation dans les composants basiques subtils Sattva puretĂ©. Cela devient finalement presque blanc au plus haut niveau, ce qui reprĂ©sente la proche proximitĂ© avec le principe du Dieu non manifeste Les rĂ©gions de l’enfer sont reprĂ©sentĂ©es par des tons foncĂ©s jusqu’au noir, puisqu’il y a une augmentation dans les composants basiques subtils Tamaignorance. 3. Les caractĂ©ristiques des sept rĂ©gions positives Plan d’existence1 Niveau Spirituel % Proportion du composant Sattva Type de personne Corps prĂ©dominant6 Émotion prĂ©dominante Satya 90 95 Connaissance presque totale Ego subtil /Supracausal Bonheur Sattvik 5% BĂ©atitude & SĂ©rĂ©nitĂ© 95% Tapo 80 90 Connaissance Ă©levĂ©e Intellect/Causal Bonheur Sattvik 25% BĂ©atitude & SĂ©rĂ©nitĂ© 75% Jana 70 85 Plus de connaissance Intellect/Causal Bonheur Sattvik 50% BĂ©atitude & SĂ©rĂ©nitĂ© 50% Mahar 605 80 Certaine connaissance Intellect/Causal Bonheur Sattvik975% BĂ©atitude & SĂ©rĂ©nitĂ© 25%10 Paradis SupĂ©rieur 50 75 Plus de mĂ©rites Intellect/Causal Plus de bonheur Paradis InfĂ©rieur 404 60 Moins de mĂ©rites Corps mental Moins de bonheur8 RĂ©gion des NĂ©ants Bhuvarlok2 25 40 Ordinaire DĂ©sirs du corps mental Malheur7 Terre 203 33 Ordinaire Physique Bonheur/Malheur Chaque rĂ©gion, positive ou nĂ©gative, au-delĂ  de la rĂ©gion de la terre physique devient de plus en plus subtil. Par subtil, nous voulons dire ce qui est au-dessus de la comprĂ©hension des cinq sens et de l’intelligence. Satyaloka est le plus subtil et le plus difficile Ă  percevoir ou Ă  comprendre Ă  moins que le sixiĂšme sens ait atteint son plus haut niveau. A cause d’un manque de pratique spirituelle, la plupart des gens de cette pĂ©riode vont soit au Bhuvaloka, soit dans une des rĂ©gions de l’enfer. Nous allons gĂ©nĂ©ralement au BhuvalokaaprĂšs la mort quand la proportion des dĂ©fauts encourue Ă  cause de mauvaises actions sur terre est approximativement de 30%. Les dĂ©fauts incluent typiquement la mĂ©chancetĂ© envers les autres et d’avoir beaucoup de dĂ©sirs. Dans le Bhuvaloka la chance d’ĂȘtre attaquĂ© par des fantĂŽmes de haut niveau dans les rĂ©gions basses de l’enfer est presque certaine. La terre est le seul plan d’existence oĂč il y a un mĂ©lange de personnes de diffĂ©rents niveaux spirituels. Cependant quand on meurt, on va Ă  la rĂ©gion d’existence prĂ©cise correspondant Ă  son niveau spirituel. Le niveau spirituel minimum requis pour atteindre le paradis aprĂšs la mort est de 40%. Veuillez vous rĂ©fĂ©rer Ă  l’article, qui dĂ©crit le niveau spirituel et la rĂ©partition de la population mondiale en 2016 selon le niveau spirituel. Cette repartition est valide jusqu’à la prochaine TroisiĂšme Guerre Mondiale. Fondamentalement, du point de vue de la science spirituelle, les actes mĂ©ritoires pour atteindre le Ciel ou les plans positifs supĂ©rieurs de l’existence sont des actes accomplis sans attente avec l’objectif de la rĂ©alisation de Dieu. Les trois critĂšres ci-dessous peuvent ĂȘtre appliquĂ©s- Action faite avec aucune pensĂ©e que c’est moi qui l’ai fait ». Avec l’attitude que Dieu lui-mĂȘme l’a fait. Donc ne pas revendiquer cette action Action faite sans attente d’apprĂ©ciations ou de louanges. Action faite sans attente de rĂ©sultat. Plus que l’action, c’est l’attitude ou la perception derriĂšre l’action qui compte le plus. Pour atteindre un plus haut niveau que le paradis, une personne a besoin d’avoir un niveau spirituel au-delĂ  de 80%. Cela peut seulement ĂȘtre atteint par une pratique spirituelle constante et en accords aux six lois fondamentales de la pratique spirituelle avec une rĂ©duction importante de l’ego. Par corps prĂ©dominants,nous entendons le corps le plus actif, c’est-Ă -dire le mental, l’intellect ou le moi subtil. Par exemple, dans le plan d’existence du nĂ©ant Bhuvarlok, les corps subtils ont encore beaucoup de dĂ©sirs et d’attachements. En consĂ©quence, trĂšs souvent, ils deviennent des fantĂŽmes qui essaient de satisfaire leurs dĂ©sirs Ă  travers leurs descendants ou sur Terre. Cela les laisse ouverts aux Ă©nergies nĂ©gatives de plus haut niveau des rĂ©gions infĂ©rieures de l’enfer; qui profitent de leurs envies pour affecter les gens sur Terre. Dans le Bhuvaloka on ressent du bonheur. Cependant, la tristesse est amplifiĂ©e par rapport Ă  celle de la tristesse ressentie sur terre. Dans le paradis, les corps subtils ressentent une abondance de bonheur. Ce bonheur est bien au-dessus du bonheur ressenti sur terre en qualitĂ©, quantitĂ© et en durĂ©e. Plus on monte dans les plans positifs, plus il y a une augmentation dans la qualitĂ© du bonheur. Un bonheur sattvik veut dire un bonheur qui vient en aidant les autres sans aucune attente en retour. Quand l’ego prend part dans l’action, il devient rajasik. La sĂ©rĂ©nitĂ© est une expĂ©rience plus haute que la bĂ©atitude. Les rĂ©gions positives d’existence et la renaissance sur terre Dans la rĂ©gion au-dessous de Mahaloka, les personnes ont besoin de renaĂźtre sur terre pour complĂ©ter leurs destins et pour rĂ©gler leurs comptes de prendre et de donner’ Karma. Si un individu atteint le Maharlok au niveau spirituel de 60% samasthi ou 70% vyashti, ou atteint le Janalokau niveau spirituel de 70% samashti ou 80% vyashti, Cette personne n’a pas besoin de renaĂźtre car le reste de son destin compte cumulĂ© peut ĂȘtre terminĂ© dans ces rĂ©gions respectives elles-mĂȘmes. Cependant, ces corps subtils Ă©voluĂ©s peuvent renaĂźtre de leur propre volontĂ©. C’est principalement pour servir de guide spirituel Ă  l’humanitĂ©. Dans certaines circonstances, les gens qui meurent mĂȘme en-dessous d’un niveau spirituel de 60% peuvent atteindre le Maharlok. Dans ce cas le potentiel de la personne pour effectuer plus de progrĂšs spirituel est prise en considĂ©ration. A travers la recherche spirituelle, nous avons dĂ©couvert cinq facteurs qui influencent ce potentiel pour plus de croissance spirituelle Avoir une grande quantitĂ© d’émotion spirituelle bhav Avoir peu d’égo Avoir un dĂ©sir intense de croissance spirituelle Faire une pratique spirituelle constante de niveaux de plus en plus hauts D’ĂȘtre affectĂ© ou non par des Ă©nergies nĂ©gatives Etre affectĂ© par des Ă©nergies nĂ©gatives peut sĂ©vĂšrement obstruer la capacitĂ© de croissance spirituelle. Donc, si une personne au-dessous du niveau spirituel de 60% samashti ou 70% vyashti et a de bonnes qualitĂ©s, mais est sĂ©vĂšrement affectĂ©e par des Ă©nergies nĂ©gatives, alors la capacitĂ© de l’individu Ă  atteindre les plus hauts niveaux spirituelles d’existence tel le Maharkok est restreinte. Si on atteint le Tapolok ou Satyalok aprĂšs la mort, alors on peut ne pas prendre naissance sur le plan d’existence de la Terre mais continuer de faire une pratique spirituelle sur ce plan d’existence jusqu’à ce qu’on soit complĂštement fusionnĂ© avec Dieu. L’importance du Niveau de la terre L’existence sur le niveau de la terre est trĂšs importante. C’est le seul plans d’existence oĂč l’on peut faire des progrĂšs spirituels rapides et oĂč on peut rĂ©gler les comptes de Karma, en peu de temps. La principale raison Ă  cela c’est qu’avec l’aide du corps physique, on peut faire beaucoup de choses pour augmenter le niveau spirituel, et diminuer les composants basiques subtils Tama. La possibilitĂ© de grandir spirituellement autre que la terre, est seulement dans les rĂ©gions au-dessus du paradis, comme Mahaloka etc. Puisque dans le paradis, les corps subtils courent le risque de stagner et de se perdre Ă  cause des plaisirs Ă©ternels qu’ils y trouvent, la croissance spirituelle est moins probable. Dans les rĂ©gions du Bhuvaloka et de l’enfer, les punitions sont si sĂ©vĂšres et la douleur causĂ©e par des grands fantĂŽmes, est si dure qu’il devient trĂšs difficile de dĂ©passer la souffrance pour entreprendre une pratique spirituelle. 4. Les caractĂ©ristiques des diffĂ©rentes rĂ©gions de l’enfer RĂ©gion de l’enfer Patal Proportion des composants Sattva Genre de personne Les corps prĂ©dominants Les Ă©motions prĂ©dominantes 1Ăšre 28% ↓ Physique ↓ 2Ăšme 25% ↓ DĂ©sirs part de l’esprit ↓ 3Ăšme 22% ↓ Esprit ↓ 4Ăšme 19% De plus en plus tamasik Intelligence Tristesse Croissante 5Ăšme 16% ↓ Intelligence ↓ 6Ăšme 13% ↓ Intelligence ↓ 7Ăšme 10% ↓ Intelligence ↓ A cause d’une diminution des composants subtils basiques sattva dans les Ă©chelons bas de l’enfer, il devient difficile de ressentir le bonheur. Dans les rĂ©gions de l’enfer, il y a des fantĂŽmes qui font des genres de pratique spirituelle pour acquĂ©rir un pouvoir spirituel. Les plus hautes sortes de fantĂŽmes sont des sorciers qui sont dans la septiĂšme rĂ©gion de l’enfer. Ils ont un immense pouvoir spirituel, presque Ă  l’équivalent d’un saint d’un niveau de 90%. Ils contrĂŽlent plusieurs niveaux d’autres fantĂŽmes avec moins de pouvoir spirituel. Plus une personne tombe d’une rĂ©gion de l’enfer, de la 1Ăšre Ă  la 7Ăšme, la quantitĂ© de bonheur ressentie par les corps subtils va en diminuant et la quantitĂ© de tristesse va en se multipliant. L’expĂ©rience du bonheur est obtenue en pensant Ă  des souvenirs de moments positifs, agrĂ©ables souvenirs de fortune dans une vie passĂ©e etc. L’expĂ©rience de tristesse est obtenue en pensant Ă  des douleurs physiques, des Ă©vĂšnements dĂ©sagrĂ©ables, des souvenirs de dĂ©sirs inaccomplis comme maison, carriĂšre, joie des enfants dans la vie passĂ©e. La quantitĂ© de punition et de douleur Ă  endurer dans les diffĂ©rentes rĂ©gions de l’enfer Patal rĂ©gions et leurs sous rĂ©gions Narak vont en augmentant avec les rĂ©gions croissantes de l’enfer. Aussi la pĂ©riode de punition Ă  endurer dans chaque Narak est plus sĂ©vĂšre en comparaison Ă  la rĂ©gion correspondante de l’enfer. Si on considĂšre la punition dans la premiĂšre rĂ©gion de l’enfer comme 100%, alors la punition dans la premiĂšre Narak est 50% de plus 150%. Le tableau suivant est une description des exemples sur l’intensitĂ© du bonheur et de tristesse ressentie dans les diffĂ©rentes rĂ©gions de l’enfer. RĂ©gion de l’enfer Patal % proportion De bonheur1 Exemple de bonheur % proportion de tristesse1 Exemple de tristesse 1Ăšre 30% ExpĂ©rience de bonheur en se souvenant des Ă©vĂ©nements positifs dans la vie passĂ©e. 50% ExpĂ©rience de tristesse en se souvenant des Ă©vĂ©nements dĂ©sagrĂ©ables et de douleur physique 2Ăšme 25% ExpĂ©rience agrĂ©able en se souvenant de ses biens sur la terre pendant cette vie 55% ExpĂ©rience de tristesse due Ă  des souvenirs inaccomplis, Ă©ducation, maison, carriĂšre, joie des enfants. 3Ăšme 20% ExpĂ©rience de bonheur en se rappelant les dĂ©sirs accomplis dans la vie passĂ©e 60% Tristesse due Ă  des dĂ©sirs inaccomplis n’ayant pas de corps physiques 4Ăšme 15% Court moment de bonheur en voyant les autres souffrir, et en pensant qu’il n’est pas seul Ă  souffrir 70% Commencement de la souffrance mentale due Ă  d’innombrables souffrances dans l’enfer et une odeur infecte 5Ăšme 10% Court moment de bonheur avec une pensĂ©e qu’un jour on sera libĂ©rĂ© de ces souffrances 80% Une vie d’esclaves Ă  un sorcier, et un abattement extrĂȘme Ă  cause d’une pensĂ©e qu’une personne ne pourra jamais Ă©chapper la souffrance 6Ăšme – Aucun 90% Une torture mentale sĂ©vĂšre due Ă  une souffrance extrĂȘme 7Ăšme – Aucun 100% Une souffrance constante apporte une sensation d’indiffĂ©rence Remarque 1 Dans la plupart des cas, les colonnes de bonheur et de tristesse n’arrivent pas Ă  100%. La raison est que le pourcentage restant est quand les fantĂŽmes sont dans un Ă©tat d’émotion neutre. Par exemple, quand on fait des travaux ordinaires et on n’a pas de pensĂ©es positives ou nĂ©gatives. 5. Les mouvements entre les rĂ©gions subtiles d’existences Une personne est assignĂ©e Ă  sa rĂ©gion d’existence compatible avec sa nature basique sur les plans de sattva, raja et tama. C’est aussi en fonction du niveau spirituel de la personne. Ainsi, un corps subtil d’une des premiĂšres rĂ©gions positives ne peut pas atteindre les rĂ©gions positives hautes, de mĂȘme pour la premiĂšre et la deuxiĂšme des rĂ©gions nĂ©gatives, elles ne peuvent pas descendre dans les Ă©chelons bas des rĂ©gions nĂ©gatives de l’enfer. C’est comparable Ă  une personne qui habite en plaine, elle aura du mal Ă  respirer Ă  une altitude Ă©levĂ©e, mais les personnes habitant Ă  cette altitude n’ont aucune difficultĂ©. 6. Les diffĂ©rents attributs qui ont des consĂ©quences sur la destination aprĂšs la Mort Au moment de la mort, comme le corps physique devient inactif, lĂ©nergie vitale utilisĂ©e pour le fonctionnement du corps physique est libĂ©rĂ©e dans l’univers. Au moment de la mort, cette Ă©nergie vitale propulse le corps subtil en dehors de la rĂ©gion de la terre. Juste comme le poids d’un projectile dĂ©cide la distance que la fusĂ©e va propulser, de mĂȘme, le poids d’un corps subtil dĂ©cide dans quelle rĂ©gion d’existence il ira dans les rĂ©gions subtiles d’existence. Le poids du corps subtil est principalement une fonction de la quantitĂ© des composants subtils basiques tama dans le corps. Les 3 composants basiques subtils Chaque ĂȘtre humain est fait de ces trois composants ou gunas basiques subtils. Ces composants sont de nature spirituelle et ne peuvent ĂȘtre vus, mais cela dĂ©finie la personnalitĂ©. Ils sont Sattva PuretĂ© et connaissance Raja Action et passion Tama Ignorance et inertie Dans une personne normale de l’époque courante, les composants basiques subtils tama sont de 50%. Plus on est rempli des composants raja et tama, plus on voit les caractĂ©ristiques suivantes qui s’accumulent Ă  notre poids» spirituel ce qui impactent la rĂ©gion oĂč l’on va aprĂšs la mort. Plus d’attachements aux choses matĂ©rielles et de l’égoĂŻsme Plus de dĂ©sirs inaccomplis Sentiments de revanche Grande quantitĂ© de mauvaises actions et de dĂ©mĂ©rites Grande quantitĂ© de dĂ©fauts comme la haine, la peur, l’aviditĂ©, etc. Une grande quantitĂ© d’ego par Ă©go, nous voulons dire combien une personne s’identifie Ă  lui-mĂȘme par rapport Ă  son corps, son esprit et son intelligence en comparaison avec l’ñme en lui. Aboutie Ă  un niveau spirituel infĂ©rieur Une rĂ©duction permanente de la proportion de composant basique subtil tama et les caractĂ©ristiques citĂ©es au-dessus diminuent seulement avec une pratique spirituelle par rapport aux six lois fondamentales de la pratique spirituelle. L’amĂ©lioration psychologique avec l’aide de livre ou essayer d’ĂȘtre bon, est au mieux superficiel et temporaire. L’importance de l’état mental au moment de la mort Au moment de la mort, en plus de ce que nous avons nommĂ© juste au-dessus, l’état mental est trĂšs important. Notre Ă©tat mental est gĂ©nĂ©ralement relatif Ă  la proportion de composants basiques subtils en nous. Si une personne fait une pratique spirituelle comme rĂ©pĂ©ter le Nom de Dieu au moment de mourir, alors l’influence des dĂ©sirs, des attachements et des fantĂŽmes etc. sont minimes pour cette personne, comparĂ©e Ă  l’état oĂč elle serait si elle ne rĂ©pĂ©terait pas le Nom. Ceci rend son corps subtil plus lĂ©ger. Ainsi si elle meurt en rĂ©pĂ©tant le nom de Dieu, elle atteint une meilleure rĂ©gion d’existence parmi les sous rĂ©gions que celle qu’elle aurait dĂ» atteindre si elle n’avait pas rĂ©pĂ©tĂ© le Nom pendant sa mort. Si une personne rĂ©pĂšte le nom de Dieu mais est aussi dans l’état de reddition par rapport Ă  la volontĂ© de Dieu, alors elle atteint une meilleure rĂ©gion d’existence et son voyage est entrepris avec une plus grande vitesse. Puisque la personne est en Ă©tat de reddition sur la rĂ©gion de la terre, il y a peu de chance que son ego augmente dans sa vie aprĂšs sa mort. Aussi la responsabilitĂ© entiĂšre de son bien-ĂȘtre dans l’aprĂšs vie est prise par son guide spirituellement Ă©voluĂ© Guru. Le type d’actions qui nous fait tomber dans la rĂ©gion de l’enfer Les types d’actions faites sur terre pendant notre vie qui typiquement nous fait tomber dans une des rĂ©gions de l’enfer. RĂ©gion de l’enfer % de dĂ©mĂ©rites dans une vie Exemples de type de dĂ©mĂ©rites 1Ăšre 40% Faire du mal Ă  un individu 2Ăšme 50% Faire du mal Ă  une partie de la sociĂ©tĂ© comme escroquer plusieurs personnes en mĂȘme temps simultanĂ©ment comme une fraude Ă  grande Ă©chelle. 3Ăšme 55% Faire du mal Ă  une grande partie de la sociĂ©tĂ© comme dĂ©naturer de la nourriture ou des mĂ©dicaments 4Ăšme 60% Organiser des violences contre une partie de la sociĂ©tĂ© avec des armes Ă  feu 5Ăšme 70% Inciter les autres Ă  faire du mal Ă  la sociĂ©tĂ© 6Ăšme 80% Faire du mal Ă  une partie d’un pays 7Ăšme 90% Faire du mal Ă  l’ensemble d’un pays et pour ceux qui travaillent pour la sociĂ©tĂ© L’étendue, la durĂ©e et l’intention derriĂšre la mauvaise action sont des facteurs importants qui dĂ©cident la rĂ©gion de l’enfer qu’il atteindra aprĂšs la mort plutĂŽt que juste l’action. 7. Qu’arrive-t-il pour les cas de suicide? Il y a deux sortes de morts en ce qui concerne le moment choisi. La mort destinĂ©e Cela est le moment de la mort Ă  qui personne ne peut Ă©chapper Une mort possible PossibilitĂ© oĂč une personne peut mourir. Une personne peut subir une mort possible ou frĂŽler la mort mais est sauvĂ©e par ces mĂ©rites. Dans des cas oĂč une personne traverse une crise insurmontable dans sa vie ou est une personnalitĂ© sĂ©vĂšrement dĂ©rangĂ©e, elle peut penser Ă  mettre fin Ă  sa propre vie dans un Ă©tat de dĂ©pression. Les fantĂŽmes dĂ©mons, diables, Ă©nergies nĂ©gatives etc. alimentent la dĂ©pression d’une personne suicidaire et des fois contribuent Ă  pousser une personne Ă  se suicider. Cependant le suicide reste un acte dĂ©libĂ©rĂ© qui peut arriver quand une personne est dans une phase de mort possible par rapport Ă  son destin. Le cadeau de la vie sur le niveau de la Terre est prĂ©cieux, il est donnĂ© principalement pour grandir spirituellement. En commettant un suicide on gaspille cette opportunitĂ© et devient admissible Ă  une punition. Les consĂ©quences pour une personne qui a commis un suicide vont au parti Narak de la 7eme rĂ©gion de l’enfer pour une pĂ©riode de 60,000ans annĂ©es terrestres. C’est un endroit sans lumiĂšre, comme une cellule d’isolement dans une prison. Comme il n’y a personne dans la rĂ©gion de Narak pour l’aider Ă  une pratique spirituelle, le corps subtil dans cette rĂ©gion reste dans l’obscuritĂ© et l’ignorance spirituelle. La vie sur le plan d’existence de la terre est prĂ©cieuse et nous est donnĂ©e principalement pour la croissance spirituelle. Lorsque nous tuons d’autres personnes, nous crĂ©ons ou rĂ©glons un compte de concessions mutuelles karmique avec eux. Cependant en se suicidant, nous gaspillons l’occasion de faire une croissance spirituelle donc nous entraĂźnons des dĂ©mĂ©rites ou des pĂ©chĂ©s. La gravitĂ© du pĂ©chĂ© peut varier selon les circonstances dans lesquelles une personne se suicide. Invariablement, le corps subtil d’un cas de suicide moyen ira au Bhuvarloka. Toutefois, pour de plus grands pĂ©chĂ©s encourus au cours de leur vie et les circonstances dans lesquelles ils se suicident, ils peuvent aller dans les rĂ©gions infĂ©rieures de l’enfer. Tuer un Saint encourt le maximum de pĂ©chĂ© et sur une Ă©chelle de 0 Ă  100, il est de 100 unitĂ©s. Tuer une personne de niveau spirituelle moyenne, encourt 40 unitĂ© sur la mĂȘme Ă©chelle Se tuer soi-mĂȘme encourt 30% de pĂ©chĂ© contrairement Ă  tuer une autre personne de niveau spirituel moyen. GĂ©nĂ©ralement, les gens qui se suicident sont Ă  un niveau spirituel infĂ©rieur. Leur niveau spirituel diminue en raison de dĂ©pression continue. Cause PĂ©chĂ© encouru MĂ©rites Commentaires OĂč seulement soi-mĂȘme est impliquĂ© Physique Si l’on Ă©prouve de la douleur sĂ©vĂšre et on ne peut prendre la douleur Ă  cause d’une maladie en phase terminale – euthanasie volontaire 30% du pĂ©chĂ© de tuer une autre personne de niveau spirituel moyen – Se rĂ©fĂ©rer Ă  l’article sur l’euthanasie – Section Psychologique DĂ©pression sĂ©vĂšre, patient psychiatrique 30% du pĂ©chĂ© de tuer une autre personne de niveau spirituel moyen – Spirituel Prendre sa propre vie quand on est complĂštement sous les ordres des Ă©nergies nĂ©gatives 0 – Le corps subtil continue d’ĂȘtre sous l’influence des Ă©nergies nĂ©gatives aprĂšs la mort. Une pratique spirituelle intense aide Ă  sortir des prises de la possession dĂ©moniaque. LĂ  oĂč d’autres personnes sont impliquĂ©es Se sacrifier pour sauver les autres en Ă©tant altruiste 0 Varie DĂ©pend pour qui on se sacrifie. Si on se sacrifie pour une mauvaise personne, alors on peut mĂȘme encourir des dĂ©mĂ©rites au lieu des mĂ©rites. Se sacrifier pour sauver la vie d’un Saint 0 100 Sauver la vie d’un Saint accumule le plus de mĂ©rites Kamikaze Se tuer soi-mĂȘme et les autres Varie Varie DĂ©pend de la cause. Par exemple, si un soldat devait tuer Hitler dans une mission suicide pour sauver des millions de vies et dĂ©barrasser le monde d’une menace, alors des mĂ©rites seraient comptabilisĂ©s. Alternativement, si un kamikaze tue des adultes et des enfants innocents, alors, des dĂ©mĂ©rites seraient encourues. 8. Pourquoi y a-t-il un dĂ©calage entre deux naissances? Au cours de la recherche, en utilisant une transe hypnotique pour suivre les vies passĂ©es d’une personne, nous avons vu qu’il y a un dĂ©calage de temps entre deux naissances sur Terre et qu’il est en moyenne de 50 Ă  400 ans. Les raisons pour ce dĂ©calage sont Les corps subtils restent au Paradis ou dans le Bhuvaloka pour une pĂ©riode, le temps de subir ces mĂ©rites et dĂ©mĂ©rites pĂ©chĂ©s. Les circonstances dans la rĂ©gion de la Terre ont besoin d’ĂȘtre favorables pour complĂ©ter son compte de donner et prendre » de ces vies antĂ©rieures avec des gens diffĂ©rents. Ceci est selon la loi du Karma. La naissance du corps subtil est repoussĂ©e jusqu’à ce que d’autres personnes qui ont des comptes de donner et prendre » reliĂ©es soient prĂȘtes Ă  renaĂźtre. Des fois, dans une rĂ©gression de vie passĂ©e, une personne ne rapporte pas une naissance dans un Ă©tat de transe. La raison pour cela est que certaines naissances ont Ă©tĂ© trĂšs monotones ou courtes et la personne ne se rappelle d’aucun dĂ©tail. Dans le cas de corps subtils qui ont Ă©tĂ© relĂ©guĂ©s dans les profondes rĂ©gions de l’enfer, la pĂ©riode entre les deux naissances peut ĂȘtre des milliers d’annĂ©es. Ils restent dans leurs rĂ©gions respectives de l’enfer jusqu’à qu’ils aient fini leurs chĂątiments. Dans la plupart des cas ils restent langoureusement dans l’enfer jusqu’à la dissolution de l’Univers dans environ 400 000 ans. 9. Conclusion Les faits que nous avons citĂ©s au-dessus Ă  propos des diffĂ©rentes rĂ©gions d’existence nous donnent une idĂ©e juste des consĂ©quences possibles aprĂšs la mort de comment vivre sur Terre. C’est seulement avec une pratique spirituelle et de bonnes actions qu’une personne peut aller dans des rĂ©gions d’existence Ă©levĂ©es et ainsi Ă©viter la tristesse et les chĂątiments, et goĂ»ter Ă  des rĂ©gions de bonheur Ă©levĂ©. Il y a aussi de meilleure chance de naĂźtre sur Terre dans des circonstances propices Ă  une pratique spirituelle. Ainsi une personne continue d’avancer dans les rĂ©gions subtiles d’existence. Comme on avance dans l’époque de discorde Kaliyug, il y a une probabilitĂ© que moins de personnes atteignent des rĂ©gions Ă©levĂ©es. Une fois que l’on va dans les rĂ©gions basses comme le Bhuvaloka ou l’enfer, on reste lĂ  Ă  ressentir une grande tristesse pendant des siĂšcles jusqu’au temps oĂč on ait complĂštement payĂ© ses dĂ©mĂ©rites pĂ©chĂ©s et fait faces aux chĂątiments intenses, et avoir la chance de renaĂźtre sur Terre. Pour faire une pratique spirituelle constante sur Terre, par rapport aux 6 lois fondamentales de la pratique spirituelle, c’est comme nager Ă  contre-courant dans l’époque courante. Cependant, cela est aussi une garantie d’avancer dans les domaines d’existence Ă©levĂ© aprĂšs une mort physique. Visitez nos articles 1Quelles que soient les conclusions dĂ©finitives auxquelles ces sciences ont abouti et parviendront, elles tiennent toutes pour acquis cette intuition prĂ©sente en chacun que le bonheur consiste en un certain Ă©tat d’esprit – toute la difficultĂ© Ă©tant de prĂ©ciser cet Ă©tat –, en un sentiment subjectif de bien-ĂȘtre. Telle semble mĂȘme ĂȘtre son expression paradigmatique et sa substance. 2Comment cerner et penser » ce sentiment de bien-ĂȘtre », ce sentiment de satisfaction qui tĂ©moigne du bonheur dont une personne jouit et se fĂ©licite, ce sentiment qui fait qu’une personne se dit heureuse ? Y a-t-il des paramĂštres de la satisfaction individuelle permettant de saisir ce contentement subjectif immĂ©diat ? Si le bonheur se rĂ©sout en un sentiment de bonheur, Ă  quel sentiment prĂ©cis l’identifier ? Est-ce un sentiment instantanĂ© de bien-ĂȘtre ? Si le bonheur consiste exclusivement en un sentiment de bonheur, il faut non seulement identifier prĂ©cisĂ©ment ce sentiment mais Ă©galement cerner le moment auquel ce dernier est Ă©prouvĂ©. Fait-on l’expĂ©rience du bonheur et Ă©prouve-t-on ce sentiment prĂ©cis au moment oĂč l’on a accompli telle ou telle l’action ? S’agit-il du sentiment que l’on Ă©prouve lorsqu’on considĂšre l’ensemble de sa vie ? Qu’est-ce qui, en outre, le motive ? Est-ce le fait d’ĂȘtre en train de rĂ©aliser avec – plus ou moins de – succĂšs un projet rationnel de vie ? Quel rĂŽle jouent les prĂ©fĂ©rences individuelles dans l’apprĂ©ciation de son bonheur par un individu ? Le sentiment de bien-ĂȘtre est-il par exemple motivĂ© par les capacitĂ©s sur lesquelles un individu peut raisonnablement compter dans le prĂ©sent puis dans le futur ? 1 Pour cet exemple, voir Philippa Foot, La vertu et le bonheur », in M. Canto-Sperber, La Philosop ... 3De façon Ă©lĂ©mentaire, le bonheur ne peut ĂȘtre vĂ©cu puis conceptualisĂ©, indĂ©pendamment du mode du senti », de la capacitĂ© Ă  ressentir. Il n’est guĂšre possible d’ĂȘtre heureux sans se sentir heureux. De mĂȘme, on imagine mal qu’une personne soit heureuse sans la capacitĂ© Ă  ressentir de la joie, du contentement ou du plaisir. A contrario, une personne dĂ©primĂ©e ou anxieuse, Ă©prouvant de la jalousie, de l’envie ou de la frustration, subissant des regrets trop intenses Ă  propos d’évĂ©nements passĂ©s ne pourrait ĂȘtre dite heureuse. Certains modes de vie, en dĂ©pit du degrĂ© de satisfaction Ă©prouvĂ©, ne peuvent ĂȘtre dits heureux parce que la capacitĂ© d’agir et de sentir y est trĂšs rĂ©duite. Ainsi par exemple un individu, simple d’esprit ou lobotomisĂ©, peut ĂȘtre parfaitement heureux – d’un point de vue subjectif – Ă  compter des brins d’herbe mais aucun de ceux qui l’observent ne le jugeront heureux1. 4En outre, le sentiment de satisfaction, sur lequel repose l’expĂ©rience du bonheur, peut ĂȘtre de qualitĂ©, de quantitĂ© et de durĂ©e variables. On peut ĂȘtre plus ou moins heureux. La psychologie distingue ainsi quatre degrĂ©s de satisfaction l’absence de contrainte, le plaisir, la joie, le bonheur. Le plaisir et la joie sont d’ordre Ă©motionnel. En revanche, les deux autres caractĂ©ristiques sont principalement d’ordre cognitif et rationnel. De façon minimale, la qualitĂ© d’ heureuse » ou de bonne » ne peut ĂȘtre attachĂ©e Ă  la vie, indĂ©pendamment de ce que nous ressentons. Ce constat rend compte de la dimension subjective du bonheur et conduit certains Ă  affirmer qu’il n’y a pas de vie bonne objectivement dĂ©finie. 1. Être heureux, c’est voir ses prĂ©fĂ©rences satisfaites 5Ce subjectivisme non exclusivement hĂ©doniste est celui de l’utilitarisme contemporain, qui se distingue de l’utilitarisme psychologique » des pĂšres fondateurs, dont Bentham est l’un des principaux reprĂ©sentants. Ce courant dĂ©ploie une conception du bien-ĂȘtre qui n’est plus centrĂ©e sur l’état mental du sujet mais qui dĂ©finit son utilitĂ© Ă  partir d’un critĂšre moins strictement subjectif que l’état mental, en l’occurrence la satisfaction des prĂ©fĂ©rences, supposĂ©es reprĂ©senter le bien-ĂȘtre de l’individu dans un cadre bĂ©havioriste. Les prĂ©fĂ©rences permettent aux personnes d’exercer leur libertĂ© et sont constitutives de la structure mĂȘme des intentions et des plans de vie. Elles portent sur les rĂ©sultats », les accomplissements » ou sur les diffĂ©rents Ă©tats finals sociaux et individuels. Sont exclues les prĂ©fĂ©rences inconscientes, irrationnelles ou contraires Ă  notre intĂ©rĂȘt objectif ». L’utilitarisme contemporain ne retient, dans ses analyses, que les prĂ©fĂ©rences informĂ©es » et prudentielles. Les utilitĂ©s individuelles renvoient alors Ă  la satisfaction de n’importe quel dĂ©sir rationnel, c’est-Ă -dire de tout dĂ©sir ne reposant pas sur une erreur. Le bonheur dĂ©pend de ce fait de la satisfaction des prĂ©fĂ©rences et non plus seulement de la satisfaction des simples dĂ©sirs. NĂ©anmoins le comportement individuel reste le mĂȘme chacun vise Ă  maximiser son utilitĂ© Ă  prĂ©sent dĂ©finie en termes de prĂ©fĂ©rences. 6L’une des difficultĂ©s que rencontre cependant cette approche concerne la nature des prĂ©fĂ©rences qui se rĂ©vĂšlent souvent, Ă  l’analyse, adaptatives au sens oĂč l’individu ajuste ses prĂ©fĂ©rences Ă  ses possibles ce qui, en soi, n’est pas condamnable si ce n’est dans le cas de personnes vivant dans des conditions misĂ©rables ou mĂ©diocres. L’adaptabilitĂ© des prĂ©fĂ©rences pose en effet la question de leur portĂ©e normative. La figure du pauvre satisfait, qui a appris Ă  se contenter de peu, comme celle de l’intouchable heureux ou des femmes habituĂ©es aux inĂ©galitĂ©s sont exemplaires de cette difficultĂ©. On peut certes juger que certains de nos dĂ©sirs, lorsqu’ils sont mineurs ou passagers, peuvent rester insatisfaits sans compromettre le bonheur, nĂ©anmoins il y a un seuil d’insatisfaction, en deçà duquel il n’est plus guĂšre possible, dans l’expĂ©rience d’une vie humaine, de parler de bonheur. Lorsque l’on considĂšre que le bonheur dĂ©pend de ou est Ă©troitement liĂ© Ă  la satisfaction d’une personne Ă  l’égard de sa propre vie et donc de ses dĂ©sirs et projets, ceci suppose que ses dĂ©sirs les plus intenses sont en gros satisfaits et qu’ils sont relativement compatibles avec ses autres dĂ©sirs. La frustration de certains de ses dĂ©sirs n’occasionne pas de sentiment d’amertume susceptible de compromettre tout son bonheur. 2 Richard Easterlin, Building a Better theory of Well-Being », in Economics and Happiness, DĂ©cembr ... 7Reste que l’adaptabilitĂ© des prĂ©fĂ©rences peut avoir pour fĂącheux effet de nous conduire Ă  confondre le bonheur avec la capacitĂ© des individus Ă  admettre qu’ils sont heureux. Suffit-il de se croire sincĂšrement heureux pour l’ĂȘtre vraiment ? Les phĂ©nomĂšnes d’habitudes et de poids des coutumes ont des effets comparables Ă  ceux d’adaptation. Or l’adaptation peut revĂȘtir une forme de rĂ©signation. Cette adaptabilitĂ© est aussi problĂ©matique parce que les prĂ©fĂ©rences sont influencĂ©es par la pression sociale et la publicitĂ©. Les instincts de compĂ©tition et d’accumulation, autrefois utiles pour la satisfaction des besoins vitaux, peuvent aujourd’hui rendre malheureux, alors que ces besoins sont assouvis2. 2. Ce que vaut ma vie Ă  mes yeux » 3 Cette dimension est prise en compte par Ruut Veenhoven qui fait de la question Dans quelle mesur ... 8Le contentement d’un individu Ă  l’égard de sa propre vie ne s’épuise par consĂ©quent ni dans le sentiment de bien-ĂȘtre ou dans le sentiment d’ĂȘtre plus ou moins heureux, ni dans la satisfaction des prĂ©fĂ©rences individuelles indĂ©pendamment de la nature de ces derniĂšres3. La satisfaction qu’une personne Ă©prouve Ă  l’égard de sa propre existence dĂ©pend Ă©minemment de la valeur perçue de ses conditions de vie. Le bonheur, mĂȘme subjectivement apprĂ©hendĂ© comme un Ă©tat d’esprit, coĂŻncide avec le degrĂ© auquel une personne Ă©value positivement la qualitĂ© de sa vie dans son ensemble. Ainsi le sentiment de satisfaction, Ă©prouvĂ© par l’individu, ne peut ĂȘtre dissociĂ© de l’évaluation de ce Ă  quoi il se rapporte. Cette dimension Ă©valuative est en rĂ©alitĂ© sous-jacente Ă  l’approche utilitariste du bonheur puisque le calcul des plaisirs et des peines suppose une Ă©valuation des diffĂ©rents aspects de la vie. 4 Frank M. Andrews et Stephen B. Withey, Social indicators of well-being America’s perception of l ... 9Certains chercheurs en sciences sociales – en l’occurrence F. Andrews et S. Withey4 – ont dĂ©gagĂ© des corrĂ©lations Ă©levĂ©es entre la satisfaction Ă  l’égard de la vie dans son ensemble et l’évaluation des domaines de la vie. La satisfaction de vivre en gĂ©nĂ©ral peut ĂȘtre calculĂ©e sur la base des satisfactions dans diffĂ©rents domaines de la vie. La dĂ©marche serait la suivante nous commençons par Ă©valuer les domaines de la vie, comme l’emploi et la vie familiale, la vie sociale, sur la base de certains critĂšres de succĂšs, comme la sĂ©curitĂ©, la libertĂ©, l’estime. Puis nous calculons la moyenne qui est pondĂ©rĂ©e par l’importance perçue des diffĂ©rents domaines. La preuve de cette pondĂ©ration n’a certes pas Ă©tĂ© Ă©tablie mais il est certain que le bonheur et son expĂ©rience sont indissociables d’une Ă©valuation, par l’individu, de la qualitĂ© totale de la vie en gĂ©nĂ©ral et de sa vie. 10L’évaluation joue un rĂŽle dĂ©cisif dans la satisfaction Ă  l’égard de sa vie. Elle signifie, d’une part, que ce n’est pas le fait d’éprouver n’importe quelle satisfaction qui peut rendre heureux. Le bonheur, y compris envisagĂ© subjectivement, rĂ©vĂšle une dimension qui n’est pas strictement subjective. La nature de la satisfaction Ă©prouvĂ©e est dĂ©terminante car on peut douter qu’une satisfaction induite par un objet dĂ©risoire ou ignoble, rende rĂ©ellement heureux. On contourne de la sorte une difficultĂ© rencontrĂ©e par une conception strictement subjectiviste du bonheur confrontĂ©e au fait que les impressions peuvent ĂȘtre trompeuses et que le sentiment de satisfaction peut induire en erreur. 5 Ed. Diener et Martin Seligman, Beyond Money. Toward en Economy of Well-Being », Physiologic ... 11D’autre part, l’évaluation dĂ©pend d’une apprĂ©ciation, par la personne, de son existence comme telle, de ce qu’elle juge ĂȘtre son niveau de bonheur et sa qualitĂ© de sa vie, qui s’apprĂ©hende notamment en relation aux capacitĂ©s personnelles dont elle dispose, eu Ă©gard aux activitĂ©s typiques qu’elle valorise et auxquelles elle aspire. Cette Ă©valuation – dont rĂ©sultera un sentiment de satisfaction Ă  l’égard de sa propre existence – passe par une rĂ©fĂ©rence Ă  des attitudes, Ă  des valeurs et Ă  des croyances personnelles sur la vie de la part de cette personne. Le sentiment de satisfaction dans lequel on a pu penser que s’épuisait le bonheur n’est qu’une partie de la vie bonne pour la plupart des personnes car leurs buts par exemple sont beaucoup plus larges. En effet, les personnes veulent ĂȘtre heureuses mais elles veulent l’ĂȘtre pour de bonnes raisons et elles veulent des choses qui ont une valeur mĂȘme en l’absence de tout sentiment de plaisir »5. 6 Voir Alex C. Michalos, Multiple Discrepancy Theory MDT », Social Indicators Research, 16, 1985 ... 12Ainsi certains ont montrĂ© Ă  partir de donnĂ©es empiriques que le bonheur dĂ©pendait, pour une large part, de la discordance perçue entre la rĂ©alitĂ© et les attentes des individus ou leur reprĂ©sentation de ce que la vie devrait ĂȘtre. Le bonheur se prĂ©sente alors comme la somme de diffĂ©rentes sous-Ă©valuations6. Ces sous-Ă©valuations proviennent de la discordance entre la perception de ce qu’est la vie et la reprĂ©sentation de ce qu’elle devrait ĂȘtre. Les cinq principaux standards de comparaison sont 1 ce que l’individu veut ou dĂ©sire ; 2 ce qu’il a eu antĂ©rieurement ; 3 ce qu’il s’attend d’avoir ; 4 ce qu’il pense que les autres ont et 5 ce qu’il croit mĂ©riter. Le bonheur se tient au terme d’une infĂ©rence globale basĂ©e sur l’affect gĂ©nĂ©ral puisque les petites discordances peuvent ĂȘtre accompagnĂ©es d’une grande satisfaction de vie globale. Les valeurs personnelles sont donc constitutives du sentiment de l’individu Ă  l’égard de son existence, de l’évolution Ă  travers le temps de ce sentiment tout de mĂȘme que de l’apprĂ©ciation de sa propre qualitĂ© de vie. L’évolution de ce qui, pour la personne, a de la valeur Ă  ses propres yeux induit des changements dans son bonheur ainsi que dans sa perception Ă©valuative de l’existence. L’individu ainsi parvenu Ă  se façonner comme une personne autonome, en mesure de faire ce qu’elle souhaite, de rĂ©pondre Ă  ses choix, aux raisons qu’elle a retenues pour justifier ses choix, aux Ă©valuations et aux sentiments qui y sont associĂ©s, jugera certainement qu’elle est heureuse. 3. Être heureux de
 » l’objectivitĂ© du bonheur 13Cette dimension Ă©valuative et normative ranime la dĂ©termination antique du bonheur comme eudaimonia, c’est-Ă -dire comme vie bonne. Elle permet en outre de contourner l’objection frĂ©quemment formulĂ©e Ă  l’encontre des conceptions strictement subjectivistes du bonheur – dont on a envisagĂ© prĂ©cĂ©demment les limites – que l’on accuse de penser le bonheur indĂ©pendamment de toute rĂ©fĂ©rence Ă  des biens et au bien humain susceptibles d’ĂȘtre objectivement dĂ©finis. Cet aspect Ă©valuatif signifie que le sentiment de satisfaction, qu’éprouve une personne, se rapporte Ă  des rĂ©alitĂ©s que la personne considĂšre comme humainement dĂ©sirables, Ă©tant entendu que les dĂ©sirs et les satisfactions peuvent ĂȘtre de premier ordre », d’une part, c’est-Ă -dire immĂ©diats, et relatifs au bien final et global que nous poursuivons dans nos existences, d’autre part. 7 Cette dimension propositionnelle » signifie que le bonheur n’est rĂ©el que s’il se rapporte Ă  des ... 14La situation de l’individu lobotomisĂ©, Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment, est difficilement qualifiable d’ heureuse » car il n’y a rien dans son activitĂ© qui puisse ĂȘtre comptĂ© au nombre des choses susceptibles de rendre heureux un ĂȘtre humain et de donner un sens Ă  sa vie. De mĂȘme, nous avons quelque rĂ©ticence Ă  parler de bonheur en rĂ©fĂ©rence au sentiment subjectif de bonheur qu’a l’esclave ou l’ĂȘtre exploitĂ©, lorsque de tous petits plaisirs ou des plaisirs dĂ©risoires suscitent, dans le dĂ©sert de satisfaction oĂč ils sont vĂ©cus, un immense plaisir. Tout aussi bien, un individu qui connaĂźtrait le plus grand bonheur Ă  faire du mal Ă  autrui, mĂȘme s’il Ă©tait parfaitement heureux, ne serait pas jugĂ© tel par un observateur car le fait de ne pas lĂ©ser autrui ou d’agir avec moralitĂ© reprĂ©sente un bien dont, de maniĂšre rĂ©flexive, on dira qu’il donne une raison objective d’ĂȘtre heureux – comme le soulignait dĂ©jĂ  l’eudĂ©monisme des Anciens. On est heureux de » ne pas lĂ©ser autrui. En effet, la satisfaction qui est au cƓur de l’expĂ©rience du bonheur ne consiste pas simplement Ă  ĂȘtre heureux ». Elle se dĂ©cline plutĂŽt comme le fait d’ ĂȘtre heureux de
 » car la nature de l’objet du sentiment, qui nourrit ce bonheur, est essentielle Ă  la comprĂ©hension de la rĂ©alitĂ© de ce dernier. S’esquisse ici une comprĂ©hension propositionnelle » du bonheur7, en ce sens que le sentiment de bonheur s’explicite sous la forme je suis heureux que » ou je suis heureux de ce que... ». Une nouvelle fois, la rĂ©flexivitĂ© se rĂ©vĂšle ĂȘtre un moment central de l’expĂ©rience du bonheur. Cette dĂ©termination du bonheur ĂȘtre heureux de
 » permet de comprendre que l’on puisse ĂȘtre heureux du bonheur de personnes qui nous sont chĂšres et dont la situation ne nous concerne en rien. Souhaiter le bonheur de ses proches, ce n’est pas souhaiter qu’ils Ă©prouvent telle ou telle satisfaction mais aussi que celle-ci se rapporte Ă  des Ă©tats objectivement bons. 8 RĂ©ciproquement, nous soulignons souvent qu’un individu devrait ĂȘtre heureux, en raison de toutes l ... 9 Ruut Veenhoven, Happy life-expectancy. A new comprehensive measure of quality-of-life in nations ... 10 Les jugements objectifs » faits par d’autres personnes sont basĂ©s, pour partie, sur la qualitĂ© d ... 15La diffĂ©rence, mise en Ă©vidence dans des situations typiques, entre le point de vue de la personne qui Ă©prouve un sentiment ou un Ă©tat de bonheur et celui d’un observateur dĂ©tachĂ© ou point de vue de la troisiĂšme personne montre qu’il existe une forme d’objectivitĂ© du bonheur et du bien8. Cette dualitĂ© de points de vue se retrouve dans l’économie du bonheur qui distingue la qualitĂ© de vie objective » et la qualitĂ© de vie subjective », ou encore la qualitĂ© de vie prĂ©sumĂ©e et la qualitĂ© de vie apparente9. Cette distinction explique qu’un individu pauvre, sans pouvoir et isolĂ© puisse nĂ©anmoins se sentir bien mentalement et physiquement. La qualitĂ© de vie subjective » exprime ainsi l’évaluation de la vie faite par la personne elle-mĂȘme. En revanche, l’apprĂ©ciation objective » de la qualitĂ© de vie repose sur des critĂšres qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s par d’autres personnes que celle qui est observĂ©e, comme son mĂ©decin ou ses amis10. 11 Voir Monique Canto-Sperber, Bonheur », Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale, p. 208. 16La mise en Ă©vidence d’une rĂ©fĂ©rence, dans l’apprĂ©ciation individuelle ou objective du bonheur, Ă  des biens humainement dĂ©sirables permet donc de construire une conception objectiviste du bonheur. La question est alors de savoir quels sont ces biens. Ces biens humainement dĂ©sirables ne sont pas seulement les biens matĂ©riels mais consistent en talents, relations personnelles, estime de soi-mĂȘme, capacitĂ©s et biens privĂ©s comme la capacitĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir, le sens esthĂ©tique, la richesse des sentiments Ă©prouvĂ©s, l’humour, la capacitĂ© Ă  rire, etc. Cette pluralitĂ© de biens s’ordonne en 1/ objets gĂ©nĂ©raux du dĂ©sir, comme la connaissance, l’activitĂ© intellectuelle, les plaisirs, les jouissances, l’amour, la compassion, l’accomplissement du devoir, la beautĂ©, l’ordre, la justice ; en 2/ biens inhĂ©rents aux pratiques, associĂ©s Ă  l’action technique, Ă  l’acte moral, etc. ; en 3/ biens relatifs aux communautĂ©s, aux traditions, aux cultures et aux formes de vie commune ; et enfin en 4/ biens qui se rĂ©fĂšrent Ă  une disposition inhĂ©rente Ă  la nature humaine comme les vertus11 ou les capacitĂ©s sur lesquelles une personne peut raisonnablement compter dans le prĂ©sent et le futur. 12 La notion a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e par Amartya Sen dans les annĂ©es 1980. Un functioning consiste dans n’impo ... 17L’identification de ces biens achĂšve de dĂ©montrer que l’expĂ©rience du bonheur et le bonheur lui-mĂȘme ne s’épuisent pas dans le bien-ĂȘtre immĂ©diat ni dans la somme totale des sentiments instantanĂ©s de bien-ĂȘtre. Cette Ă©numĂ©ration explique la place des biens intellectuels dans l’interprĂ©tation antique du bonheur. La possibilitĂ© de forger et de mener Ă  bien, avec succĂšs, un projet rationnel de vie suppose en effet de disposer de certains biens et de certaines ressources. Or ces biens et ressources ont le sens de possibilitĂ©s et peuvent s’interprĂ©ter en termes de functionings12. 4. Le bonheur est affaire de possibilitĂ©s 13 Le terme de capabilitĂ© » traduit l’anglais capability », qui a le sens de capacitĂ© », d’ ap ... 14 Voir notamment Amartya Sen, Commodities and Capabilities, Amsterdam, North-Holland, 1985 et Amarty ... 18En effet, le bonheur que peut expĂ©rimenter chacun dĂ©pend, de façon dĂ©cisive, des possibilitĂ©s, internes et externes, dont il dispose et qu’il juge avoir de la valeur. La conjonction de la disponibilitĂ© et de l’évaluation explique qu’une personne qui n’est pas totalement autonome dans ses mouvements puisse ĂȘtre heureuse si elle ne valorise pas tant ces aspects de l’existence. Ces possibilitĂ©s, internes et externes, sont interprĂ©tables, comme l’a montrĂ© A. Sen, en termes de capabilitĂ©s13 et de functionings14. L’état d’une personne peut ĂȘtre dĂ©crit comme un vecteur de functionings, c’est-Ă -dire comme un ensemble de capabilitĂ©s lui permettant de rĂ©aliser son bien-ĂȘtre. Cet ensemble exprime la libertĂ© positive de la personne, c’est-Ă -dire sa libertĂ© en terme de libertĂ© pour
 ». Lorsque l’on dĂ©crit l’état d’une personne par un vecteur de performances, la composante aptitude » est alors identifiĂ©e Ă  l’ensemble disponible de ces vecteurs. De la sorte, on parvient Ă  donner un sens prĂ©cis Ă  la libertĂ© positive des individus. Être capable de » faire certaines choses est une composante incontestable de la satisfaction Ă  l’égard de sa propre vie. En effet, le sentiment de satisfaction d’un individu Ă  l’égard de son existence dĂ©pend des capacitĂ©s sur lesquelles il peut raisonnablement compter dans le prĂ©sent et sur lesquelles il peut compter pour Ă©laborer des projets concernant le futur, quelles que soient ses intentions et ses prĂ©fĂ©rences futures. 15 Ce qui n’empĂȘche pas celui qui conçoit le bonheur dans ces termes d’avoir de brefs instants de bon ... 19On sait en effet que l’adaptabilitĂ© de la satisfaction Ă  des possibilitĂ©s fonctionnelles radicalement diffĂ©rentes de celles dont jouissait une personne avant d’ĂȘtre gravement accidentĂ©e est incomplĂšte. Le bonheur prĂ©sent dĂ©pend, pour partie, de l’anticipation, par la personne, de ce qu’elle pourra faire dans le futur. Il est, en partie au moins, une question d’espĂ©rances et de plans de vie et ce rapport au temps conditionne la possibilitĂ© de jouir et de se rĂ©jouir du prĂ©sent. L’apprĂ©hension du temps ne concerne pas exclusivement le futur, sous la forme de l’anticipation, mais Ă©galement le passĂ© et la satisfaction Ă  l’égard de ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. L’apprĂ©hension rĂ©flexive du passĂ© pĂšse d’autant plus, dans l’expĂ©rience du bonheur, que l’on tend Ă  comprendre et Ă  vivre ce dernier comme un accomplissement maĂźtrisĂ©15. Ici vie rĂ©ussie et vie heureuse se rĂ©pondent avoir une vie que l’on juge rĂ©ussie rend heureux. 20La confiance dans la disponibilitĂ© de capacitĂ©s internes ou externes pour mener Ă  bien un projet de vie conditionne, pour une large part, la satisfaction de l’individu Ă  l’égard de son existence et ses possibilitĂ©s d’ĂȘtre heureux. A contrario, leur absence explique que l’on ne puisse ĂȘtre heureux. Une personne privĂ©e de toute capabilitĂ© interne trĂšs malade et/ou en fin de vie, de mĂȘme qu’une personne privĂ©e de toute capabilitĂ© externe une personne en prison, voire Ă©galement de toute capabilitĂ© interne une personne trĂšs pauvre et malade, et ne pouvant donc mener Ă  bien aucun projet de vie ni avoir aucun espoir pour le futur, ne peut ĂȘtre heureuse. Sans espoir ni ressources, le bonheur demeure hors de portĂ©e. L’espĂ©rance est liĂ©e Ă  l’ouverture de l’avenir et Ă  la possibilitĂ© que des dĂ©sirs auxquels on tient puissent se rĂ©aliser. Mais l’espĂ©rance Ă©tant liĂ©e Ă  la probabilitĂ© que se rĂ©alise ce que l’on espĂšre ou dĂ©sire, elle est conditionnĂ©e par la disponibilitĂ© de certaines ressources – Ă©tant entendu que les dĂ©sirs ici envisagĂ©s sont rationnels. Les ressources internes et externes, l’espoir sont des conditions du bonheur. Ces paramĂštres, saisis au niveau des individualitĂ©s, expliquent, comme nous le verrons par la suite, que les pays dĂ©mocratiques se situent en tĂȘte du classement des pays les plus heureux au monde » voir l’indice de satisfaction avec la vie SWL. 21L’insuffisance et le rĂ©ductionnisme de la dĂ©termination exclusive du bonheur par le sentiment de bien-ĂȘtre tout comme celle de sa caractĂ©risation utilitariste Ă  travers la seule satisfaction des prĂ©fĂ©rences individuelles est Ă  prĂ©sent manifeste. DĂšs lors et parce que le bonheur se dĂ©finit et se vit en rapport Ă  des Ă©tats objectivement bons, le fait qu’une personne se sente ou se juge heureuse est une condition, certes nĂ©cessaire pour dire qu’elle est heureuse, mais non suffisante pour dire qu’elle est effectivement heureuse – puisque son jugement peut notamment ĂȘtre adaptatif. 5. Peut-on ĂȘtre heureux sans ĂȘtre libre ? 16 1 On distingue la libertĂ© positive de la libertĂ© nĂ©gative. La premiĂšre est liĂ©e au dĂ©sir d’ĂȘtre so ... 22Cette attention aux capabilitĂ©s – aux possibilitĂ©s et Ă  la libertĂ© de choix – permet de prĂ©ciser la notion commune et au premier abord indĂ©terminĂ©e de bonheur, en identifiant des dimensions bien dĂ©finies lui confĂ©rant une substance. L’intĂ©rĂȘt pour les capabilitĂ©s permet une Ă©lucidation de la notion de prĂ©fĂ©rences subjectives Ă  partir de la capacitĂ© de choix puisque les prĂ©fĂ©rences permettent, par exemple, aux personnes d’exercer leur libertĂ©. La mise en Ă©vidence de capabilitĂ©s internes et externes, comme conditions substantielles de la satisfaction Ă  l’égard de l’existence, montre que le bonheur est fondamentalement liĂ© Ă  la libertĂ© positive ou libertĂ© rĂ©elle des personnes, dans la mesure oĂč celle-ci consiste dans la possibilitĂ© d’opĂ©rer des choix entre plusieurs options effectivement disponibles16. Le bonheur ne consiste en effet pas seulement dans la satisfaction de prĂ©fĂ©rences subjectives et/ou instantanĂ©es ni seulement dans la satisfaction de besoins fondamentaux – que nous dĂ©finirons ultĂ©rieurement – mais suppose que les agents puissent jouir, dans le prĂ©sent comme dans l’avenir, d’un ensemble d’opportunitĂ©s. La libertĂ© de choix – qui ne se rĂ©duit bien entendu pas Ă  la libertĂ© de consommer ou de bĂ©nĂ©ficier de tel ou tel bien de consommation – joue un rĂŽle central dans les prĂ©fĂ©rences et par consĂ©quent dans l’apprĂ©ciation de son propre bien-ĂȘtre, par la personne, dans la jouissance d’une vie heureuse. 23Cette libertĂ© de choix » prĂ©sente Ă©galement une importance intrinsĂšque dans l’apprĂ©ciation du bonheur d’autrui – et offre par lĂ  une rĂ©ponse au problĂšme posĂ© par le pauvre satisfait » ou l’épouse complaisante ». Elle constitue donc une composante de toute vie bonne. Le choix » dont il est ici question consiste dans la capacitĂ© d’opĂ©rer une sĂ©lection non arbitraire entre des options disponibles. Ce choix n’est pas un pouvoir de sĂ©lection abstrait d’une option mais la capacitĂ© de dĂ©velopper des plans et des intentions, d’initier et de mener une action. Il inclut Ă©galement la capacitĂ© de faire le meilleur de soi ou la capacitĂ© d’exercer sa raison et sa volontĂ©. Ce pouvoir personnel de choisir » exprime la libertĂ© positive de l’individu. Ainsi la libertĂ©, fĂ»t-elle exclusivement intĂ©rieure comme celle de Marc-AurĂšle, est une composante dĂ©cisive du bien-ĂȘtre individuel. Les donnĂ©es empiriques reflĂštent cette intuition les individus reconnaissent que certaines dimensions de la libertĂ© – telle que la capacitĂ© de choisir, l’autonomie personnelle – sont des dimensions essentielles, indispensables pour ĂȘtre heureux. 17 Ceci ne signifie toutefois pas que plus l’on est libre ou plus l’on a un Ă©ventail de choix large, ... 24Cette libertĂ© est positivement conçue Ă  partir d’une association entre des capacitĂ©s internes et des chances externes, toutes dĂ©crites ensemble en termes de possibilitĂ©s fonctionnelles. Ces capabilitĂ©s comprennent certes le pouvoir interne de faire ou de choisir certaines choses, d’agir sur le choix de prĂ©fĂ©rences mais elles concernent aussi l’absence de coercition nĂ©cessaire Ă  l’exercice d’une telle puissance tout de mĂȘme que la disponibilitĂ© des circonstances environnementales et sociales. Un individu, rendu moins libre du fait que certaines alternatives rĂ©alisables sont devenues indisponibles, est moins heureux17. Par exemple, la non-satisfaction de ses besoins tend Ă  se traduire par des possibilitĂ©s affaiblies d’atteindre diffĂ©rents Ă©tats, au cours de sa vie. Telle est l’une des raisons pour lesquelles la libertĂ© de choix et la satisfaction des besoins associĂ©s aux capabilitĂ©s ont une valeur intrinsĂšque spĂ©ciale, lorsqu’il s’agit de penser le bonheur individuel 25L’approche par les capabilitĂ©s contribue ainsi Ă  consolider la dimension objective de la dĂ©termination du bonheur que l’on identifiait, quasi exclusivement au dĂ©but de cette rĂ©flexion, au seul sentiment d’un bien-ĂȘtre subjectif. Cette approche justifie Ă©galement l’attention portĂ©e, comme nous le verrons ultĂ©rieurement, Ă  l’identification d’un niveau de bonheur minimal et de ses conditions car elle permet, au mĂȘme titre que d’autres paramĂštres dĂ©terminants de l’expĂ©rience du bonheur, de rĂ©aliser une apprĂ©ciation et une mesure objectives du bonheur. 18 Une personne qui, pour des raisons internes, c’est-Ă -dire qu’elle ne maĂźtrise pas, a le sentiment ... 26NĂ©anmoins la mise en Ă©vidence du rĂŽle fondamental de la libertĂ© dans l’expĂ©rience du bonheur ne se substitue pas Ă  l’approche par la satisfaction subjective du bonheur. Elle la complĂšte, plutĂŽt en offrant une conception alternative du bonheur fondĂ©e sur la capacitĂ© de rĂ©aliser des functionings essentiels Ă  la vie humaine. Progressivement, la notion d’abord indĂ©terminĂ©e de bonheur se dĂ©termine Ă  partir de dimensions bien dĂ©finies, telles que la libertĂ© positive, la libertĂ© interne la capacitĂ© de faire ce que l’on peut le mieux de soi, le plein exercice de sa raison, de sa volontĂ© aussi bien que d’autres facultĂ©s de l’individu18, la libertĂ© externe c’est-Ă -dire les ressources et les chances, la libertĂ© de choix comprise, en particulier, comme non restriction des options, l’autonomie, la capacitĂ© de dĂ©velopper des plans et des intentions, d’initier et de mener une action, la capacitĂ© de faire telle ou telle chose, etc. Cette pluralitĂ© d’élĂ©ments, envisagĂ©s de façon complĂ©mentaire et non exclusive – et Ă  laquelle s’ajouteraient le sentiment de bien-ĂȘtre, les jugements individuels relatifs Ă  la valeur de leur vie, la rĂ©fĂ©rence Ă  un Ă©tat neurophysiologique prĂ©cis –, confĂšre sa substance Ă  la dĂ©termination du concept de bonheur. Elle montre que sa dĂ©finition ne peut ĂȘtre que pluridimensionnelle. 6. Le bonheur, une forme d’accomplissement de soi 19 John Rawls, ThĂ©orie de la justice, p. 450. 20 Aristote, Éthique Ă  Nicomaque, I, 8, 1098 b 21-22. 21 Aristote, Politique, VII, 2, 1324 a 27-33. 22 Aristote, Éthique Ă  EudĂšme, VIII, 3, 1249 b 17-22. 27L’approche par les capabilitĂ©s permet de comprendre pourquoi, dans l’AntiquitĂ© dĂ©jĂ , Aristote proposait une dĂ©termination de la vie bonne comme accomplissement maĂźtrisĂ©. La capacitĂ© de rĂ©aliser des functionings essentiels Ă  la vie humaine, qui traduit conceptuellement le fait de s’épanouir dans l’existence, joue un rĂŽle dĂ©cisif dans l’apprĂ©ciation positive, par l’individu, de sa propre existence. Cet Ă©panouissement ou accomplissement de soi contribue au bonheur et rend heureux. Le fait de considĂ©rer, comme nous l’avons mentionnĂ©, qu’une personne est heureuse lors qu’elle est en train de rĂ©aliser, avec plus ou moins de succĂšs, un projet rationnel de vie19, avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© formulĂ©e par Aristote20 puisque ce dernier envisageait le bonheur – et plus prĂ©cisĂ©ment l’eudaimonia – non pas comme un Ă©tat subjectif mais plutĂŽt comme le fait de prospĂ©rer, de s’épanouir au mieux selon ses capacitĂ©s. Dans l’interprĂ©tation aristotĂ©licienne et parce que le bonheur est une activitĂ©, celui-ci suppose que soient exercĂ©es les facultĂ©s humaines le mieux possible – avec un certain degrĂ© de rĂ©ussite – tout au long de sa vie. C’est pourquoi lorsqu’Aristote envisage la vie la plus dĂ©sirable21, seuls deux genres de vie, la vie de citoyen tournĂ©e vers l’action, la vie de l’homme d’État, ou la vie contemplative, affranchie de toutes les contraintes extĂ©rieures, sont Ă©ligibles car elles seules actualisent le plus parfaitement les facultĂ©s supĂ©rieures de la nature humaine. L’eudaimonia a trait Ă  l’exercice le meilleur et Ă  l’activitĂ© continue de la partie intellectuelle de l’ñme, de la nature humaine rationnelle22. 23 C’est-Ă -dire, dans le vocabulaire aristotĂ©licien, avec l’accomplissement de la fonction de l’homme ... 28L’épanouissement de l’individu selon ses capacitĂ©s, promu par Aristote, coĂŻncide avec et exprime la rĂ©alisation et l’intĂ©riorisation, dans l’individu, d’un bien humain rĂ©el. L’accent portĂ© par Aristote sur l’exercice des facultĂ©s intellectuelles traduit une hiĂ©rarchisation et une identification de ce que sont les facultĂ©s proprement humaines qui, avec le temps, s’est en partie – mais en partie seulement – estompĂ©. Les Anciens tiennent les facultĂ©s liĂ©es Ă  la rationalitĂ© pour distinctives de l’humanitĂ©, lĂ  oĂč les Modernes Ă©voqueront aussi le rire et la possibilitĂ© d’aimer. Dans l’AntiquitĂ© comme aujourd’hui, toutefois il s’agit toujours de montrer que le bonheur coĂŻncide avec un accomplissement de la nature humaine23. Lorsque la vie humaine est reconnue et lĂ©gitimĂ©e dans la pluralitĂ© de ses dimensions, comme le fait Martha Nussbaum, non seulement la question des genres de vie se voit totalement disqualifiĂ©e, mais plus encore la nature humaine cesse d’ĂȘtre rĂ©duite Ă  sa part rationnelle. L’intuition aristotĂ©licienne selon laquelle le bonheur rĂ©pond Ă  un Ă©panouissement des facultĂ©s humaines est cependant sous-jacente Ă  la liste, proposĂ©e par Martha Nussbaum, des capabilitĂ©s sans l’exercice ou la jouissance desquelles une vie humaine serait, selon elle, sĂ©rieusement amputĂ©e. 24 Martha C. Nussbaum, Aristotelian Social Democracy », in Douglass, Mara et Richard ... 29Ces capabilitĂ©s fonctionnelles de base, dont Martha Nussbaum considĂšre qu’elle ont une validitĂ© transculturelle, consistent Ă  1. Pouvoir vivre, autant que possible, une vie humaine complĂšte jusqu’à la fin ; Ă©viter une mort prĂ©maturĂ©e, ou pouvoir mourir avant que notre vie soit diminuĂ©e au point de ne plus valoir la peine d’ĂȘtre vĂ©cue. 2. Pouvoir jouir d’une bonne santĂ©, d’une alimentation adĂ©quate, d’un foyer dĂ©cent ; avoir des opportunitĂ©s de satisfaction sexuelle ; pouvoir se dĂ©placer d’un endroit Ă  un autre. 3. Pouvoir Ă©viter toute douleur inutile et connaĂźtre l’expĂ©rience du plaisir. 4. Pouvoir utiliser nos cinq sens ; pouvoir imaginer, penser et raisonner. 5. Pouvoir Ă©prouver un attachement pour des personnes et des rĂ©alitĂ©s extĂ©rieures Ă  nous-mĂȘmes ; pouvoir aimer ceux qui nous aiment et se soucient de notre sort, pouvoir pleurer leur absence ; en gĂ©nĂ©ral, pouvoir aimer et Ă©prouver douleur, dĂ©sir et gratitude. 6. Pouvoir se former une conception du bien et s’engager dans une rĂ©flexion critique sur la planification de notre propre vie. 7. Pouvoir vivre pour et vers les autres ĂȘtres humains, leur manifester notre capacitĂ© de reconnaissance et d’attention, nous consacrer Ă  diverses formes d’interaction sociale et familiale. 8. Pouvoir vivre dans le souci de et en relation avec les animaux, les plantes, le monde de la nature. 9. Pouvoir rire, jouer et nous adonner Ă  des activitĂ©s rĂ©crĂ©atives. 10. Pouvoir vivre notre propre vie, et pas celle de quelqu’un d’autre. 10a. Pouvoir vivre notre propre vie dans un environnement et un contexte de notre choix »24. 30Au terme de cette Ă©numĂ©ration, Martha Nussbaum suggĂšre qu’une vie Ă  laquelle ferait totalement dĂ©faut l’une ou l’autre de ces dimensions verrait son contenu humain sĂ©rieusement diminuĂ©. Est-ce Ă  dire que le bonheur consiste avec l’accomplissement de chacune de ces capacitĂ©s ? Les Ă©lĂ©ments ici Ă©numĂ©rĂ©s sont-ils des ingrĂ©dients » du bonheur, les composants qu’Aristote cherchait dans les livres VII et VIII de la Politique ? L’analyse de cette liste offrira une rĂ©ponse Ă  l’interrogation, nĂ©e dans l’AntiquitĂ©, sur les conditions nĂ©cessaires voire suffisantes du bonheur. 31Notons d’abord que le point 1 a un statut Ă  part puisqu’il constitue, en lui-mĂȘme, une affirmation sur la vie bonne et, corrĂ©lativement, sur la vie heureuse. Soulignons Ă©galement qu’en premiĂšre lecture, cette liste de capabilitĂ©s prĂ©sente le dĂ©faut d’une insuffisante voire d’une incorrecte hiĂ©rarchisation puisque la numĂ©rotation prĂ©sentĂ©e suggĂšre effectivement un ordre. En particulier, nombreuses sont les personnes qui sont heureuses sans vivre en relation avec leur environnement naturel point 8. Pour saisir le statut des termes rĂ©pertoriĂ©s, il faut envisager ce que serait une vie privĂ©e de l’un d’entre eux. De la sorte, on pourra Ă©tablir si ces Ă©lĂ©ments sont des causes du bonheur, et plus prĂ©cisĂ©ment, des causes nĂ©cessaires et/ou suffisantes de ce dernier. La double temporalitĂ© de l’expĂ©rience du bonheur – un instant de bonheur vs. une vie heureuse – joue ici un rĂŽle discriminant. Elle permet d’établir que pouvoir vivre notre propre vie point 10, notamment dans un environnement et un contexte de notre choix point 10a, sont des dimensions essentielles du bonheur au mĂȘme titre que les relations sociales point 5 ainsi que certaines conditions matĂ©rielles et objectives point 2. 32De la mĂȘme façon que plusieurs des penseurs de l’AntiquitĂ© tendent Ă  penser l’excellence humaine Ă  partir de la seule rationalitĂ© et de la vertu, la liste Ă©laborĂ©e par Martha Nussbaum risque d’induire une confusion entre vie proprement humaine et vie heureuse. En effet, on peut imaginer qu’un individu, qui ne pourrait mener Ă  bien les points 10, 10a, 3 comme c’est le cas de personnes prĂ©sentant des dĂ©ficiences mentales telle que la trisomie 21, ne pourrait ĂȘtre heureux. La qualification d’ heureux » ne s’applique pertinemment qu’à plusieurs conditions. En premier lieu et si la personne ne peut engager un processus rĂ©flexif, elle ne pourra juger que sa vie est ou a Ă©tĂ© heureuse. Comme on l’a montrĂ©, la dimension de la rĂ©flexivitĂ© est une part essentielle de l’expĂ©rience du bonheur, lequel ne consiste pas essentiellement Ă  ressentir de la joie ou Ă  vivre un certain bonheur en ignorant que l’on est ou a Ă©tĂ© heureux. Cette part de rĂ©flexivitĂ© comme condition indispensable du bonheur s’exprime dans le point 6, c’est-Ă -dire dans la capacitĂ© de former une conception du bien. De mĂȘme, si la vie heureuse se dĂ©finit par rapport Ă  l’accomplissement d’un projet rationnel de vie et donc comme ayant Ă  son fondement le point 10, alors l’individu dĂ©crit ne mĂšnera pas une vie que l’on jugera heureuse. On pourrait objecter, face Ă  l’étonnement que chacun a pu connaĂźtre devant les personnes mentionnĂ©es, qu’elles sont heureuses dans l’instant mais se serait improprement rĂ©duire le bonheur Ă  la joie ou Ă  la gaietĂ©, qui en sont occasionnellement corrĂ©latives. 25 Voir Baruch Spinoza, Éthique, prop. XLII, DĂ©m. Lorsque l’on affirme que le bonheur est un bien exc ... 33La collusion entre vie humaine et vie heureuse s’exprime Ă©galement dans les points 5 et 7. Le rapport social est une caractĂ©ristique de l’existence humaine. Cependant, et concernant le point 7, il est plus essentiel au bonheur de pouvoir se consacrer Ă  des formes d’interaction sociale et familiale que de pouvoir vivre pour et vers les autres ĂȘtres humains » ou que de leur manifester notre capacitĂ© de reconnaissance et d’attention ». Seul le premier terme la dimension sociale et la dimension affective, exprimĂ©e dans le point 5, sont des conditions nĂ©cessaires du bonheur humain. En derniĂšre analyse, c’est davantage l’étendue de la collusion entre vie humaine et vie heureuse qui est problĂ©matique que cette collusion elle-mĂȘme puisque seuls les hommes – c’est-Ă -dire ni Dieu ni les animaux ou les plantes – ne peuvent ĂȘtre heureux, la bĂ©atitude divine consistant dans la seule sagesse et la connaissance du vrai25. Le bonheur est un bien proprement humain, qui n’est concevable qu’en fonction de ressources proprement humaines et n’a de sens qu’à l’échelle de la vie humaine. 34Parmi les composants du bonheur, se distinguent Ă©galement le plaisir voir point 3 sans que soit rĂ©solue la question de savoir jusqu’à quel point la souffrance empĂȘche d’ĂȘtre heureux. On ne saurait omettre le loisir point 9 dont la privation rend la tĂąche d’ĂȘtre heureux impossible. Il constitue en effet la condition et le lieu d’un accomplissement personnel qui n’est asservi ni aux exigences sociales ni aux contraintes familiales. 26 Voir Aristote, Éthique Ă  Nicomaque, livre VIII. 35Ainsi les Ă©lĂ©ments qu’évoque Martha Nussbaum sont des capacitĂ©s dont chacun devrait pouvoir jouir mais non des termes qui devraient ĂȘtre menĂ©s Ă  bien pour ĂȘtre heureux. En effet, l’une des composantes fondamentales de l’expĂ©rience du bonheur rĂ©side dans l’évaluation que les individus eux-mĂȘmes formulent concernant la diversitĂ© des aspects de l’existence et de leur existence. Alors que le point 8 sera un Ă©lĂ©ment dĂ©cisif du bonheur des uns, d’autres le tiendront pour nĂ©gligeable. Il n’est pas une condition nĂ©cessaire du bonheur. De mĂȘme, aucune place n’est faite dans ce catalogue Ă  l’accomplissement professionnel dont la sociologie et l’économie ont pourtant montrĂ© l’importance dans l’expĂ©rience du bonheur. Martha Nussbaum omet ici le fait que nous pouvons chercher un accomplissement dans des dimensions aux quelles autrui reconnaĂźt de la valeur puisque le dĂ©sir d’ĂȘtre heureux est toujours mĂ©diatisĂ© par le regard de l’autre, par cet autre qui exige de moi, en quelque sorte, que j’exprime ou que je mette en acte cette Ɠuvre propre de l’homme26. NĂ©anmoins la description de Martha Nussbaum permet de justifier le fait que l’accomplissement des facultĂ©s humaines dans leur diversitĂ© – intellectuelle, affective, sensible – ainsi que des formes diffĂ©rentes de rapport au monde – social, naturel, animal – que les individus entretiennent sont des aspects, et pour certains d’entre eux des conditions, du bonheur de l’homme. 36Dans la mesure oĂč les capacitĂ©s Ă©voquĂ©es par Martha Nussbaum sont des dimensions essentielles de l’épanouissement humain, elles doivent constituer une rĂ©fĂ©rence dans la dĂ©finition des diverses libertĂ©s et opportunitĂ©s de base ainsi que des ressources minimales qu’une autoritĂ© publique doit pouvoir garantir aux citoyens. Description “Chez nous, le Bonheur est fait maison”. Cette phrase correspond parfaitement Ă  votre foyer ? Il est rĂ©alisĂ© en bois de palettes rabotĂ© et poncĂ©. Il a ensuite Ă©tait peint en bleu gris et blanc puis de nouveau lĂ©gĂšrement poncĂ© pour un effet usĂ©. Les dimensions sont d’environ 38cm de longueur, de hauteur et d’une Ă©paisseur de 2cm. Ce panneau dĂ©coratif est Ă  poser sur un meuble ou Ă©tagĂšre. Vous pouvez le fixer au mur Ă  l’aide de crochets Ă  fixer au dos ou en y perçant 2 trous. fixation non fournie. L’article vendu est l’article prĂ©sentĂ© sur les photos. Si hors-stock disponible sur commande, contactez-nous. Informations complĂ©mentaires Poids 0,510 kg Dimensions 38 × 13,5 × 2 cm

chez nous le bonheur est fait maison